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Newsletter #2 - 11 juillet 2018

Mohammad, ma mère et moi, de Benoît Cohen

Olivier Barlet est journaliste, spécialiste du cinéma africain et directeur des publications de la revue Africultures et du magazine Afriscope. Il est notamment l’auteur de Les cinémas d’Afrique des années 2000 : perspectives critiques (L’Harmattan, 2012). Dans une chronique initialement parue sur Africultures, Olivier Barlet livre son point de vue sur le dernier ouvrage de Benoît Cohen, Mohammad, ma mère et moi (Flammarion, 2018).
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Reportage de la semaine

Zoos humains. L’invention du sauvage

Mise en ligne : jeudi 5 juillet 2018
Guadeloupe La 1ère
 
« Comment au XIXe siècle et au début du XXe siècle, on a regardé l’autre ? » À l’occasion de l’exposition Zoos humains. L’invention du sauvage présentée au Memorial ACTe, jusqu’au 30 décembre 2018, la chaîne Guadeloupe La 1ère propose une série de reportages et d’entretiens avec Pascal Blanchard, historien et commissaire scientifique de l’exposition, et Lilian Thuram, président de la Fondation Éducation contre le racisme et commissaire général de l’exposition. Ils reviennent notamment sur la création de l’image du « sauvage » et sur le rôle des zoos humains dans la popularisation du racisme.
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Colloque de la semaine

Le FOOT, pourquoi ?

Mise en ligne : samedi 16 juin 2018
Organisateur : association Arte Filosofia
Sorbonne (Paris)
 
« Le football est-il un élément partie prenante de la culture ? » Suite au colloque Le FOOT pourquoi ? Émotion, Argent, Soft Power, qui s’est déroulé les 25 et 26 mai 2018 à la Sorbonne, les captations sonores et vidéo des débats sont désormais en ligne. On pourra notamment y retrouver la table ronde qui réunissait Pascal Blanchard, Yvan Gastaut et Éric Naulleau autour du thème Foot & Culture et le débat entre Grégory Schneider, Jean-Baptiste Guegan et Éric Deschavanne sur la question « FIFA plus fort que l’ONU ? ».
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France

Publication

 

Mythologies Postcoloniales

Parution : avril 2018
Honoré Champion (Paris)
 
Dans ses Mythologies (1957), Roland Barthes, philosophe, avait étudié l’imagerie de la France des années 1950 et avait démontré la place centrale du colonialisme dans les valeurs bourgeoises. Soixante ans plus tard, l’ouvrage Mythologies Postcoloniales. Pour une décolonisation du quotidien en étudie les prolongements dans la France multiculturelle d’aujourd’hui. Ses auteurs, Étienne Achille et Lydie Moudileno, spécialistes d’études francophones, reviennent notamment sur les productions culturelles françaises qui ont marqué le XXIe siècle à l’image du blockbuster Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014).
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France

Radio


Voyage en terre indigène

Diffusion : vendredi 6 juillet 2018
France Inter (Podcast)
 
La série d’émissions d’Anne Pastor, Voyage en terre indigène, part à la rencontre des peuples colonisés, oubliés de la francophonie, afin de questionner les pratiques héritières d’un fantasme exotique et d’un mythe du « bon sauvage » qui perdure. La première émission, « Au pays des fantasmes », revient avec Pascal Blanchard sur l’histoire des zoos humains et l’invention du sauvage. Ce voyage historique du « regard colonisé », « entre la Belgique d’hier et le Cameroun d’aujourd’hui » est à écouter sur France Inter et tous les vendredis de l’été à 17h00.
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France

Théâtre

 

Il pourra toujours dire que c'est pour l'amour du prophète

Du 11 au 16 juillet 2018
Gymnase du lycée Saint-Joseph (Avignon)
 
« Comment faire entendre les voix perdues de l’exil ? » Avec ce nouveau spectacle, Gurshad Shaheman, auteur et metteur en scène franco-iranien, donne la parole à des réfugiés venus du Moyen-Orient. Après de nombreux entretiens avec des personnes fuyant leur pays pour des raisons identitaires et politiques, Gurshad Shaheman s’est associé avec Lucien Gaudion, artiste sonore, pour créer un oratorio à portée universelle et pour transmettre ces souvenirs particuliers. La pièce partira ensuite en tournée, et sera notamment présentée à La Commune à Aubervilliers du 8 au 14 février 2019.
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France

Exposition

 

Portrait Dravida

Jusqu’au 30 juillet 2018
EHESS (Paris)
 
À l’occasion de la conférence de l'ECSAS (European Association for South Asian Studies), Portrait Dravida. Un siècle de photographie de studio, est présentée à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. L’exposition met en lumière une série de portraits, réalisés entre 1880 à 1980, dans des studios photographiques populaires, unique lieu d’accès à la photographie pour la majorité des Indiens, toutes castes et origines confondues. Ce projet a été rendu possible grâce à une collaboration entre le projet STARS (Studies in Tamil Studio Photography and Society), qui a constitué ces archives, et la PondyArt Foundation, une organisation indienne qui souhaite rendre la photographie accessible au public.
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France

Documentaire


Moi, Magyd Cherfi

Samedi 14 juillet 2018 à 14h30
Médiathèque – Espace Van Gogh (Arles)
 
À l’occasion du festival Les Suds, à Arles, un documentaire retrace le parcours atypique de Magyd Cherfi, de la cité des Izards à Toulouse, en passant par le groupe de musique Zebda, à la liste du prix Goncourt, en 2016, pour Ma part de Gaulois (Actes Sud, 2016). Dans Moi, Magyd Cherfi – Portrait intimiste d’un chanteur devenu écrivain, Rachid Oujdi, réalisateur, dresse un portrait intimiste du chanteur et de l’auteur.
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France

Publication

 

Les Hussards noirs de la colonie

Parution : mai 2018
Karthala (Paris)
 
Après les campagnes françaises, l’école de la IIIe République s’est employée à conquérir idéologiquement les « petites patries » de son empire colonial. En Afrique-Occidentale Française (A-O.F.), les instituteurs, majoritairement africains, n’ont pas uniquement été les relais de la politique républicaine et coloniale, ils sont également devenus des acteurs à part entière du développement d’une « négritude de terrain ». Céline Labrune-Badiane, historienne, et Étienne Smith, politologue, ont étudié les écrits de ces instituteurs, de 1913 à 1960 : ethnographes et historiens de leur propre territoire, ces maîtres d’école ont contribué à l’élaboration d’un enseignement « adapté », ancré dans le contexte local. Plus encore, ils apparaissent comme de véritables intellectuels, engagés dans les débats de leur temps.
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