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Entretien croisé
Le 20 février 2017 paraît Harvest of skulls, la traduction américaine de Moisson de crânes : textes pour le Rwanda ( Le Serpent à Plumes, 2000) de Abdourahman Waberi, professeur de littératures francophones à George Washington University (GWU). Pour l'occasion, il se livre à un entretien croisé avec Dominic Thomas, éditeur et traducteur de son livre, professeur et directeur du département d’études françaises et francophones à l’ University of California, Los Angeles (UCLA). Ils y évoquent le projet mémoriel initié par FestAfrica autour du génocide rwandais, la littérature diasporique, Alain Mabanckou et les Ateliers de la pensée organisés à Dakar.>>> Lire la tribune.
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Événement de la semaine
Projection/débat
Les zoos humains
au temps des empires coloniaux :
du sauvage à l’indigène
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Jeudi 16 février 2017 de 13h30 à 16h30
Cité Miroir (Liège, Belgique)
À l’occasion de l’exposition Zoos Humains. L’invention du sauvage présentée à Liège, la Cité Miroir organise une table ronde autour de la projection du film Boma-Tervuren, le voyage. Ce film, d’Ariane Fradcourt et Francis Dujardin, retrace l’histoire vraie de 267 Congolais amenés à l’ Exposition universelle de Bruxelles en 1897 et exhibés devant un million de visiteurs. Après un préambule à la projection en présence des réalisateurs, Pascal Blanchard, historien et concepteur de l’exposition, animera une table ronde sur la question des zoos humains avec, pour invités, les anthropologues Lucienne Strivay et Clémens Radauer, Marc Poncelet, sociologue, et Maarten Couttenier, historien et anthropologue au Musée royal de l’Afrique centrale. Un débat-événement qui clôture la série de rencontres organisées autour de l’exposition qui fermera ses portes le 26 février 2017.
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États-Unis
Exposition
Making Faces
Images of Exploitation and Empowerment in Cinema
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Jusqu’au 30 avril 2017
Museum of Modern Art (New York)
L’exposition Making Faces: Images of Exploitation and Empowerment in Cinema s’intéresse à la représentation de la différence (raciale, physique, sexuelle) dans le cinéma populaire américain des années 10 aux années 70. Conçue autour d’un ensemble de photographies promotionnelles réalisées par les studios hollywoodiens, elle retrace l’évolution des archétypes et des codes (vestimentaires, physiques, gestuels) véhiculés par l’industrie cinématographique sur plusieurs décennies.
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France
Publication
Je t’aimais bien tu sais
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Parution : 2017
Max Milo (Paris)
Depuis son refus de participer à la guerre en Irak en 2003, et la popularité internationale qui s’ensuivit, la France semble désormais renvoyer l’image d’un pays affadi. Pour Pascal Boniface, géopolitologue et directeur de l’ IRIS, cette dégradation s’explique par les prises de position françaises en matière de politique étrangère ou encore le sort fait aux musulmans. Il revient donc sur cette évolution et « démontre pourquoi il est nécessaire et comment il est possible de redorer le blason de la nation France ».
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France
Plateforme web
Je suis migrant
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Face aux discours de certains médias et politiques qui voient dans les migrations un danger, plusieurs ONG, dont l' Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le département Refugees Migrant des Nations Unies, lancent une campagne mondiale intitulée Je suis migrant. Sur cette plateforme web, les internautes sont invités à déposer leurs témoignages personnels et à les partager via les réseaux sociaux. Des histoires qui se racontent et se partagent afin d’humaniser une question bien trop souvent clivante.
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France
Colloque
Révoltes postcoloniales et mémoire dans le rap français (1992-2012)
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Mercredi 22 février 2017 à 18h30
Musée du quai Branly-Jacques Chirac (Paris)
Dans l’univers musical du rap français, les références à l’esclavage et à la colonisation sont multiples et font souvent écho aux discriminations racistes contemporaines. Karim Hammou, chargé de recherche au CNRS et auteur de Une histoire du rap en France (La Découverte, 2012), traitera de cette question dans un colloque du cycle Les Grandes Révoltes organisé par l'Université populaire du musée.
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France
Documentaire
Le village des esclaves insoumis
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Jusqu’au 6 mars 2017
Arte (replay)
Sur la côte est des États-Unis, une équipe d’archéologues américains met au jour un chapitre inconnu de l’histoire américaine. Entre 1607 et 1861, une communauté d’esclaves a fui pour vivre dans un marais inhospitalier. Les « marrons », nom donné aux fugitifs, ont ainsi pu goûter à la liberté en bâtissant une véritable ville dans cet endroit isolé où les maîtres de plantation n’osaient s’aventurer. Ce documentaire d’Andreas Gutzeit est une enquête captivante sur les traces de ces esclaves évadés.
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France
Colloque
Mémoire de la guerre d'Algérie
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Jeudi 23 février 2017
Préfecture des Hauts-de-Seine (Nanterre)
La Direction académique des Hauts-de-Seine organise une journée d’étude destinée aux personnels de l’Éducation nationale et aux enseignants sur le thème de l’enseignement des mémoires de la guerre d’Algérie et les expérimentations départementales en la matière. Des tables rondes seront ainsi proposées par des historiens, chercheurs et enseignants, à l’image de Mémoires de la Guerre d’Algérie d’une rive à l’autre coordonnée par l’ Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG) .
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