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Revue Hommes & migrations
par Marie Poinsot
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La revue Hommes & migrations est la revue du Musée national de l’histoire de l’immigration, spécialisée sur les réalités migratoires et leurs conséquences sur les sociétés contemporaines. Sa ligne éditoriale répond à trois priorités complémentaires : faire l’inventaire des travaux de recherche sur les migrations internationales ; être la vitrine des collections et des chantiers du musée ; donner la parole aux acteurs engagés professionnellement sur le terrain, aux personnalités et aux artistes qui participent au débat sur les migrations et la citoyenneté. Marie Poinsot est politologue, rédactrice en chef de la revue Hommes & migrations, et cheffe du département des éditions du Musée national de l’histoire de l’immigration. Elle a co-écrit avec Serge Weber, Migrations et mutations de la société française (La Découverte, 2014). Elle introduit, ici, le n°1339 d’octobre-décembre 2022 de la revue Hommes & migrations, qui aborde la façon dont l’école est confrontée aux migrations et les perceptions qu’ont les élèves migrants de l’école et de leur scolarité à travers différentes études de cas : le multilinguisme des enfants allophones, les représentations de l’immigration, la construction des identités, les différents modules de transmission de mémoires, de socialisations et d’apprentissages.
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France
Article
Comment les Lumières ont inventés les Noirs
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Publié le 11 décembre 2022
L’Obs
Dans son ouvrage Migrations, grandeur et misère de la vie en mouvement (Éditions Écosociété, 2022), la journaliste américaine Sonia Shah revient sur le rôle central qu’ont joué les migrations pour comprendre nos représentations et nos réflexes face à l’« Autre ». Alors que dans la nature l’instant migratoire est positif car vecteur de diversité biologique et d’adaptation aux changements environnementaux, les migrations humaines sont bien souvent perçues comme néfastes, particulièrement dans le contexte actuel de montée du racisme et de la xénophobie. La journaliste tente de comprendre comment s’est imposée cette construction sociale et politique, et remonte ainsi jusqu’au XVIIIe siècle, à l’époque des Lumières.
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France
Livre
Rêver l'Orient
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Paru le 7 octobre 2022
Éditions Norma
L’ouvrage Rêver l’Orient rassemble plus de 200 œuvres d’artistes comme Ernst, Deutsch, Hamdi Bey, Fromentin, Berchère, Bridgman, Ziem, Gérôme, Corrodi, Dinet ou Majorelle. Ces peintres ont capturé les réalités de l’Orient, loin de la vision fantasmée des Européens. Ils dépeignent la vie quotidienne des habitants, dans le désert du Sahara, dans les villes, du Maroc à la Palestine. Ils explorent les mille et une facettes de l’Orient, les traditions, la musique, l’architecture et la lumière, loin des sujets « traditionnels » comme les harems ou les temps de prières, dépassant, ainsi, l’idéal exotique orientaliste.
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France
Podcast
La conservation de la nature sous les tropiques : un colonialisme vert ?
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Diffusé le 9 décembre 2022
RFI
Les auteurs de l’ouvrage Protéger et détruire. Gouverner la nature sous les tropiques (XX-XXIe siècle) (CNRS Éditions, 2022) — Guillaume Blanc, maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université Rennes 2, Grégory Quenet, professeur en histoire de l’environnement à l’Université de Versailles St Quentin-en-Yvelines, Mathieu Guérin, maître de conférence en histoire de l’Asie du Sud-Est à l’Inalco et Marie Toussaint, députée européenne EELV ainsi que Jean-Christophe Bokika, président de l'association Mbou Mon Tour en RDC — invitent dans ce podcast à questionner l’histoire de la protection de l’environnement en Afrique et en Asie, des réserves de chasse aux réserves communautaires et aux espaces protégés. Selon eux, ces initiatives, souvent menées au détriment des populations locales, apparaissent comme un moyen pour l’Occident de s’exonérer des dégâts commis.
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France
Article
Esclavage : face aux excuses et aux 200 millions d'euros des Pays-Bas, le silence de la France
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Publié le 14 décembre 2022
La 1ère - France TV
Le gouvernement néerlandais a présenté, lundi 19 décembre 2022, des excuses officielles et nationales à l’intention des anciennes populations colonisées, simultanément aux Pays-Bas, au Suriname et dans plusieurs îles des Antilles néerlandaises. Ces excuses — pour avoir participé à la traite transatlantique — s’accompagnent de la création d’un fond de 200 millions d’euros pour financer des actions de connaissance et de transmission de l’histoire coloniale du pays. Deux enquêtes indépendantes sont également mises en place : la première – à la demande du roi néerlandais – pour évaluer le rôle de la famille royale d’Orange dans la politique coloniale des Pays-Bas et la seconde pour chercher la provenance des objets des collections royales. Un exemple à suivre…
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France
Documentaire
De l'Asie à l'Amérique. Histoire de l'immigration asiatique aux États-Unis
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En replay jusqu’au 28 février 2023
Arte TV
Ce documentaire, réalisé par Jeffrey Bieber, met en lumière une facette de l’immigration aux États-Unis relativement peu connue et peu médiatisée : l’histoire de l’immigration asiatique aux États-Unis depuis les années 1850. Alors que la domination impériale des États-Unis s’étend, des milliers de personnes émigrent de toute l’Asie pour travailler et participent ainsi au développement de cette hyperpuissance. Ils sont dans les champs, aux abords des chemins de fer ou dans les usines, et travaillent dans des conditions effroyables. Victimes de préjugés racistes, ils sont réduits à des fumeurs d’opium et sont accusés de voler le « hamburger » des Américains. Des discours et des représentations qui perdurent encore aujourd’hui…
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France
Article
En Belgique, le "Sauvage" de la Ducasse d'Ath sera encore présent en 2023
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Publié le 12 décembre 2022
France INFO
Le 2 décembre 2022, la fête populaire de la Ducasse d’Ath (Wallonie, Belgique) a été retirée du patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco à cause de la présence d’un de ses personnages emblématiques faisant polémique : « le Sauvage », un homme blanc dont le visage est grimé en noir (pratique aussi connue sous le nom de blackface). En 2019, il portait encore un anneau dans les nez et des chaînes aux poignets... De nombreuses associations s’insurgent régulièrement de la présence de ce personnage, vedette du festival, dont le rôle est de faire rire le public et peur aux enfants, mais malgré les protestations, la mairie a confirmé que le « Sauvage » serait toujours présent dans les défilés en 2023…
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