ces increvables virus qui minent toute cohésion sociale
Racisme, inégalités, passé colonial : ces increvables virus qui minent toute cohésion sociale. Un e-café exceptionnel avec Pascal Blanchard, historien spécialiste du fait colonial, membre du laboratoire communication et politique du CNRS et co-directeur du Groupe de recherche Achac ; Aïssata Seck, adjointe à la maire en charge des politiques mémorielles de la ville de Bondy, présidente de l'association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais et responsable du programme citoyenneté, jeunesse et territoires pour la Fondation pour la mémoire de l'esclavage ; Audrey Pulvar, présidente de African Pattern et journaliste ; et Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin et actuel président du think tank Terra Nova, organisé par Les Gracques et le Printemps de l'Économie mercredi 17 juin à 8h30.
Le monde est en ébullition. La mort de George Floyd aux Etats-Unis a déclenché une prise de conscience mondiale sur la racisme et les discriminations. Des statues sont détruites, comme celles de Victor Schœlcher en Martinique. On questionne le passé, notamment en France. A Londres, Paris , Washington, les manifestations se succèdent.
Racisme, inégalité, passé colonial… tout cela est désormais en débat. Ces « virus » minent depuis des décennies nos sociétés. Il est temps de regarder le passé et le présent, à l’image de la tribune qu’a publiée Lionel Zinzou (« Merci George » sur le site des Gracques), à l’image de l’engagement au cœur de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage d’Aïssata Seck, à l’image des ouvrages et prise de position de l’historien Pascal Blanchard. Un débat hors-norme, pour un contexte exceptionnel, animé par la journaliste Audrey Pulvar.
Lionel Zinsou s'est exprimé, le 10 juin 2020, sur les mobilisations mondiales en réaction au décès de George Floyd à travers une tribune publiée dans le 1 et sur Les Gracques.
« Le racisme tue : souvenons-nous des massacres de Chasselay de juin 1940 » par Pascal Blanchard et Aïssata Seck
L'historien, Pascal Blanchard, et la maire adjointe de la ville de Bondy, Aïssata Seck, ont rédigés d'une voix commune, une tribune contre le racisme et en lien avec les massacres de Chasselay de juin 1940.