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Amazones, saintes et rebelles.
L'histoire éclipsée des femmes de l'Amérique espagnole
Par Bernard Lavallé
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Historien français spécialiste de l'Amérique latine, professeur de civilisation hispano-américaine coloniale à l'université de Bordeaux puis à l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, dont il est professeur émérite, Bernard Lavallé a publié, le 3 juin, 2021, l'ouvrage Amazones, Saintes et Rebelles. L'histoire éclipsée des femmes de l'Amérique espagnole aux éditions Vendémiaire aux éditions Vendémiaire. Dans la lignée de ses nombreux livres et articles sur l'histoire sociale, économique et culturelle des pays latino-américains ou de l'ancien empire espagnol, il se penche ici sur l'histoire méconnue des femmes du temps des conquistadors jusqu'aux indépendances du XIXe siècle. À la croisée de la gender history et des études féministes, l'ouvrage revalorise les trajectoires de ces femmes, dévoile les réalités plurielles, leur résilience et leurs combats.
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Catherine Coquery-Vidrovitch et le métier d'historienne
Par le Groupe de recherche Achac
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Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne spécialiste de l’Afrique subsaharienne et de la colonisation, professeure émérite à l’université Paris-Diderot, publie le 14 octobre 2021 Le choix de l’Afrique. Les combats d’une pionnière de l’histoire africaine aux éditions La Découverte. Dans ce nouvel ouvrage, elle effectue un retour en arrière sur sa carrière de chercheuse spécialisée sur l’Afrique, dans un domaine autrefois peu considéré dans les milieux académiques. Elle revient sur les combats pour porter ses convictions et sur les évolutions du traitement de la question coloniale au sein du débat public. L’historienne évoque la sortie de son ouvrage et son parcours dans un article à lire sur AOC.
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France
Émission
Histoire de la colonisation française : comment notre regard a changé ?
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Diffusée le 4 octobre 2021
La Question du Jour - France Culture
Le journaliste Guillaume Erner reçoit Hugues Nancy, réalisateur de la série documentaire Colonisation, une histoire française diffusée sur France 3, qui revient sur l’évolution des perceptions portées sur l’histoire coloniale. Longtemps, l’expansion coloniale française a été glorifiée alors que tout un pan de ce passé a aussi parallèlement été nié et écarté des enseignements scolaires. Aujourd’hui, regarder l’histoire de la colonisation en face est devenu un enjeu politique et social et prend de plus en plus de place dans le débat public. Le réalisateur – dont les films ont reçu des critiques diverses et mitigées – évoque la nécessité de parler de la colonisation pour sortir de l’ignorance, réconcilier les mémoires et « faire société ensemble ».
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France
Vidéo
Comment le rap traite-t-il les stigmates du colonialisme ?
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Postée le 29 septembre 2021
Sourdoreille
Docteure en audiovisuel, Célia Sauvage évoque l’imagerie postcoloniale dans le rap et revient sur les modes d’expression adoptés par les rappeurs pour traiter du passé colonial et esclavagiste. Dans leurs clips, les approches divergent, allant d’une dénonciation pure et dure à une mise en scène des stéréotypes raciaux pour mieux les déjouer. Tous s’orientent cependant dans une même direction : adopter un regard critique sur le passé. En France, le rap, fortement inspiré par les États-Unis, reproduit à la fois ses codes esthétiques tout en proposant des postures alternatives.
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France
Événement
Il y a 60 ans, le 17 octobre 1961
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Du vendredi 15 au dimanche 17 octobre 2021
Clichy-sous-Bois
Pour marquer le 60e anniversaire du 17 octobre 1961, date tragique de la répression d’une manifestation pour l’indépendance de l’Algérie qui a coûté la vie à de nombreux Algériens, la ville de Clichy-sous-Bois propose une série d’évènements tout au long du week-end. Les historiens Pascal Blanchard et Naïma Yahi donneront une conférence-débat autour de la mémoire et de la guerre d’Algérie le vendredi 15 octobre 2021 à 19h. Un concert hommage à Idir par la chanteuse Samira Brahima est organisé le samedi 16 en soirée ; et, en clôture, le spectacle Ne me libérez pas, je m’en charge !, sur l’expérience des femmes de l’immigration maghrébine en France, sera présenté dimanche 17 octobre à 17h.
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France
Projection-débat
Les routes de l'esclavage
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Lundi 25 octobre 2021 à 17h30 et
mardi 26 octobre 2021 à 21h
Maison de l'étudiant (Nice)
Réalisé par Daniel Cattier, Juan Gélas (qui a aussi réalisé Noirs de France) et Fanny Glissant, cette série-documentaire retrace les étapes majeures et les faits marquants de l’histoire de l’esclavage. De la chute de Rome en 476 aux abolitions, le documentaire dresse un panorama exhaustif des réalités esclavagistes pour révéler leurs traces encore présentes dans les sociétés contemporaines. Les projections organisées à Nice seront accompagnées d’un débat en compagnie des trois réalisateurs.
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France
Conférence
17 octobre 1961 : l'État, la violence coloniale et nous
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Samedi 16 octobre 2021 de 18h à 19h30
Musée national de l'histoire de l'immigration (Paris)
À l’occasion du 60e anniversaire de la commémoration du 17 octobre 1961, l’historien Benjamin Stora et l’écrivaine Faïza Guène sont invités à échanger autour d’un événement longtemps resté invisible dans la conscience collective. Le 17 octobre 1961, une manifestation organisée par la branche française du Front de Libération Nationale (FLN), pour protester contre le couvre-feu imposé uniquement aux Maghrébins, est réprimée avec violence par les forces de police et des dizaines d’Algériens sont tués.
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France
Article
Quand Emmanuel Macron rencontre les « petits-enfants » de la guerre d’Algérie et provoque la colère d’Alger
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Publié le 2 octobre 2021
TV5Monde
Après la réception par le président de la République française Emmanuel Macron de dix-huit descendants d’Algériens impliqués par leurs familles dans la guerre d’Algérie, la confrontation des points de vue a alimenté les tensions entre les deux pays. Initialement préconisée par l’historien Benjamin Stora dans son rapport remis sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, la rencontre avait pour but d’envisager collectivement des démarches pour panser les blessures du passé. C’est l’emploi de l’expression « rente mémorielle », sous-entendant la présence d’une « haine anti-français » dans la société algérienne postcoloniale, qui a suscité les réactions des invités et provoqué le retour au pays de l’ambassadeur algérien.
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