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Un musée sur l’histoire coloniale :
il est temps
(Libération, 29 mai 2019)
Par Pascal Blanchard
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Alors que l’an prochain marque le 60e anniversaire des indépendances africaines, partout des musées sur les questions coloniales ouvrent, sauf en France. Pour l’historien Pascal Blanchard, co-directeur du Groupe de recherche Achac, qui signe cette tribune initialement parue le 29 mai 2019 dans le journal Libération, la France doit initier le même travail sur la colonisation que celui qui a été engagé sur l’esclavage.
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France
Article
Les mots de l’esclavage : une vigilance nécessaire
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Publication : 27 juin 2019
Libération
Le colloque international Musées, mémoires et collections, organisé tous les deux ans par le musée d’Aquitaine dans le cadre des commémorations de la journée du 10 mai sur les mémoires des traites, des esclavages et de leurs abolitions, proposait cette année d’étudier les processus et les formes de réécritures et de transmission de l’histoire des esclavages et des traites à partir des gestes engagés autour des collections muséales et leurs expositions. Suite à ces débats qui ont pris pour exemple l’exposition Le modèle noir du musée d’Orsay ou encore la politique du Rijksmuseum d’Amsterdam, une quinzaine de chercheurs pose la question de la présentation et de la contextualisation des objets et des œuvres liés à l’histoire de l’esclavage et de la colonisation : « comment rendre compte des changements de l’époque, de la représentation de la domination ? » Pour ce collectif, les « changements doivent se faire en co-construction entre chercheurs et professionnels des musées et en discussion avec le public » dans le but d’« atteindre un langage éthiquement acceptable ». Le débat reste ouvert entre ceux qui pensent qu’il est nécessaire de changer les noms des œuvres et ceux qui, au contraire, pensent que le nom originel d’une œuvre est le reflet d’une époque et de sa création… le débat est ouvert.
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Afrique
Article
La race en France, vue des États-Unis
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Publication : 4 juillet 2019
La Vie des Idées
La revue La Vie des idées s’intéresse à l’ouvrage de la sociologue américaine Jean Beaman, Citizen Outsider. Children of North African Immigrants in France, qui aborde la condition de la seconde génération d’immigrés venus du Maghreb en France et la question de leur acceptation ou non dans la société française. Pour comprendre les processus d’exclusion visant les minorités raciales en France, la sociologue distingue citoyenneté politique et citoyenneté culturelle. Cependant, Abdoulaye Gueye, professeur à l’École d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, relève une absence majeure dans l’étude de Jean Beaman : celle du groupe majoritaire de la société française qui permettrait, selon lui, d’étoffer l’analyse et de la rendre « plus convaincante ».
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Afrique
Exposition
La naissance de la négritude dans le Paris de l’entre-deux-guerres
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Jusqu’au 20 décembre 2019
Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme, Champagney (Haute-Saône)
Depuis sa création en 1971, le musée municipal de Champagney porte l'appellation Négritude en hommage à son premier soutien, Léopold Sédar Senghor, président du Sénégal à l'indépendance de son pays, en 1960 jusqu'en 1980, et fondateur de la Négritude, le mouvement de valorisation des cultures noires niées par l'esclavage des Noirs et la colonisation, aux côtés du Martiniquais Aimé Césaire et du Guyanais Léon-Gontran Damas. Présentée jusqu’au 20 décembre 2019, l'exposition La naissance de la Négritude dans le Paris de l'entre-deux-guerres réalisée par Lucas Badariotti se propose de faire revivre la naissance de ce mouvement dans l'entre-deux-guerres à Paris.
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France
Article
« Valorisons les langues
ultramarines ! »
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Publication : 28 juin 2019
Libération
Dans une tribune publiée par Libération, Isabelle Biaux-Altmann, conseillère du CESE, représentante du territoire de Saint-Martin, appelle le gouvernement français à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe. Reconnaître les différentes langues des Outre-mer permettrait, selon elle, de réunir la nation et d’éviter que certaines populations de France se sentent invisibilisées. De nombreuses associations et d’élus soutiennent cette proposition pour reconnaître officiellement toutes les langues de France.
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Belgique
Article
Il était une fois la colonisation au Congo
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Publication : 30 juin 2019
RTBF
À l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du Congo et dans le cadre de la « Décennie consacrée aux personnes d’ascendance africaine » proclamée par l’Organisation des Nations Unies, la RTBF propose un dossier intitulé Il était une fois la colonisation au Congo qui réunit trois articles s’intéressant à des notions clés liées à ce pan de l’histoire encore trop méconnu, de la condition des femmes dans les colonies au whitesaviorism en passant par les théories féministes africaines et l’actualité de la colonisation.
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Algérie
Podcast
« La Bataille
d’Alger » : la guerre d’Algérie à l’écran
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Diffusion : 2 juillet 2019
France Culture
Dans une série consacrée aux « Révolutions des sixties » à travers cinq documentaires explorant cette décennie marquée par de grands bouleversements politiques, culturels, artistiques et technologiques, l’émission La Fabrique de l’Histoire sur France Culture propose un épisode intitulé « La Bataille d’Alger » : la guerre d’Algérie à l’écran. Jugé manichéen ou au contraire nuancé, réinterprété au gré de l’actualité qui en modifie les usages comme de l’avancée de la recherche sur l’histoire de la guerre d'Algérie, La Bataille d'Alger est autant un film d'histoire qu'un film qui a fait l'histoire : d’abord censuré en France, La Bataille d'Alger est un film culte en Algérie et a également été salué en Europe et aux États-Unis.
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