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Pieds-noirs, têtes hautes :
Une histoire des sélectionnés olympiques d'Algérie
Par Stanislas Frenkiel
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Stanislas Frenkiel est membre de l’Atelier SHERPAS (ULR 7369) et enseignant-chercheur à l’UFR STAPS de l’Université d’Artois, ainsi que membre du conseil scientifique du programme CASDEN Histoire, Sport & Citoyenneté. À la suite d’une thèse en STAPS sur les footballeurs professionnels algériens en France (1950-2000), il s’oriente vers l’étude des migrations sportives internationales, la régulation du marché des sportifs professionnels à travers la trajectoire biographique de footballeurs, et l’analyse des performances et des vulnérabilités sportives comme produits de violences personnelles, socio-économiques, institutionnelles et symboliques. Il a notamment publié Une histoire des agents sportifs en France, les imprésarios du football (1979-2014) (Éditions du CIES, 2014), Sports in postcolonial worlds (Routledge, 2016) co-écrit avec Nicolas Bancel et Thomas Riot, et s’apprête à publier son prochain ouvrage Le Football des immigrés France-Algérie, l'Histoire en partage (Presses universitaires d’Artois, avril 2021). Dans son article « Pieds-noirs, têtes hautes : Une histoire des sélectionnés olympiques d’Algérie », publié dans la revue américaine French Colonial History (Michigan State University Press, 2021) et qu’il présente ici, Stanislas Frenkiel s’intéresse aux « humiliés de l’histoire », ces sportifs de haut niveau nés en Algérie avant 1962 et qui ont participé aux Jeux Olympiques de 1948 à 1984.
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France
Livre
Dakar dans les années 1950
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Réédité en février 2021
Éditions du CTHS
Fondateur des sections d’études africaines modernes et de sociologie de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), Paul Mercier (1922-1976) était un anthropologue africaniste spécialiste du Sénégal, du Dahomey, de la Mauritanie et de la Guinée. Cet ouvrage, d’abord publié en 1968, constitue la première enquête sociologique de la capitale sénégalaise Dakar. Cette enquête propose une étude des relations de parenté et de voisinage des habitants, examine les nouvelles formes de groupement social et politique, et analyse des relations ethniques et raciales à l’époque.
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France
Article
Le livre Race et sciences sociales : une critique sur le fond et la forme
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Publiée le 25 février 2021
En attendant Nadeau
Dans cette tribune, l’historienne Michelle Zancarini-Fournel, auteure d’Histoire populaire de la France (Zones, 2016) et Ne nous libérez pas, on s'en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours (La Découverte, 2020), analyse les nombreuses erreurs, la démarche et les oublis de l’ouvrage Race et sciences sociales. Essai sur les usages publics d’une catégorie (Agone, 2021) du sociologue Stéphane Beaud et de l’historien Gérard Noiriel. Selon elle, ces derniers ont choisi le terrain de la polémique en critiquant la position de nombreux chercheurs sur les enjeux de la « race », du féminisme, du passé colonial et en les accusant d’avoir « racialisé » le discours social. Elle dénonce la méthode, les objectifs et surtout l’argumentaire du livre au regard des nombreuses erreurs (qu’elle liste) et aussi la méconnaissance du sujet par les deux auteurs de l’essai.
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France
Article
L’Inde noire : quelle condition pour les Siddi,
Indiens descendants d’Africains ?
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Publiée le 2 février 2021
Carnets de l’EHESS
Un mois après le meurtre de George Floyd aux États-Unis, le lynchage de trois Siddi – une petite minorité d’Indiens d’origine africaine – s'est produit dans l’État du Gujarat en Inde. Dans cet article, Sophia Péquignot, doctorante en anthropologie sociale au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) et au Centre d'Anthropologie Sociale (CAS), analyse le racisme anti-noir en Inde et explique que si la hiérarchisation entre « l’homme noir » et « l’homme blanc » a été exacerbée par le système colonial, la notion de « race » existait déjà avant et était inhérente au continuum de pureté et d’impureté qui régit les rapports sociaux dans cette société de castes.
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France
Interview
Recours à la mémoire pour panser les plaies et construire l’avenir
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Publié le 20 février 2021
Sanaga Maritime Info
La revue mensuelle Culture FM, la radio au service du développement du Cameroun, publie une interview de Pascal Blanchard en amont de sa participation le 10 mars 2021 au Festival International Bogso Eséka, qui se tiendra au Cameroun du 8 au 13 mars. Au cours de sa visioconférence « Recours à la mémoire pour panser les plaies et construire l’avenir », l’historien abordera la décolonisation du Cameroun, un des sujets majeurs de son documentaire Décolonisations. Du sang et des larmes (Cinétévé/France 2), qui sera diffusé lors du festival.
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Congo
Article
À Paris, le projet de mémorial des victimes de l’esclavage aux Tuileries dans l’impasse
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Publié le 22 février 2021
Le Monde Afrique
Logique artistique et objectif mémoriel peuvent-ils se confondre ? Cette question est au cœur d’une polémique qui a jailli, mi-février 2021, autour du futur mémorial national de l’esclavage au jardin des Tuileries (Paris) dont la réalisation doit être confiée à un ou une artiste. Si la commande publique implique l’inscription de quelques 200 000 noms d’esclaves devenus citoyens en 1848, cette question ne sera pas centrale dans la désignation de l’artiste. Cela fait débat… car, pour certains, l’enjeu politique et symbolique doit primer sur les questions artistiques.
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France
Article
L’invention de l’islamo-gauchisme – sur le post-colonial
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Publié le 26 février 2021
AOC
Les récents propos de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, ont relancé la polémique sur les études postcoloniales, qui avaient déjà fait l’objet de vives attaques (à travers des tribunes polémiques, des appels ou des campagnes sur les réseaux sociaux) en 2019 et en 2020. Elle a en effet annoncé vouloir mener une enquête sur « l’islamo-gauchisme » au sein de l’Université avec, en toile de fond, une stigmatisation des études postcoloniales et des travaux sur le passé colonial. Pascal Blanchard et Nicolas Bancel, historiens et spécialistes du fait colonial, publient le troisième volet de leur réponse à ces détracteurs des études postcoloniales « L’invention de l’islamo-gauchisme – sur le postcolonial » à la suite de deux articles publiés dès octobre et novembre 2020 qui anticipaient la campagne actuelle : « La fabrique du dénigrement – sur le postcolonial » et « Professer le faux : il faut brûler l’histoire coloniale – sur le postcolonial ». À découvrir également, leur tribune récente (en réponse à l’interview de Pierre-André Taguieff dans le même hebdomadaire) en lien avec ces polémiques : « Un maccarthysme à la française : l’invention de l’islamo-gauchisme » dans Marianne.
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