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Festival Origines contrôlées
par Salah Amokrane
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Le festival Origines contrôlées est organisé par l’association Tactikollectif dans la ville de Toulouse du 17 au 24 septembre 2022. Tactikollectif voit le jour en 1997 à l’initiative des membres du groupe Zebda, et s’implique dans de nombreuses activités socio-culturelles dans les quartiers populaires des Izards. L’association devient rapidement un acteur incontournable de la vie militante toulousaine. Depuis 2004, le festival Origines contrôlées réunit chaque année artistes, intellectuel.le.s, chercheur.e.s, journalistes, militant.e.s associatifs et institutionnels pour échanger sur l’histoire, la mémoire et le patrimoine de l’immigration mais aussi sur les discriminations. Cette programmation, riche de projections de courts et longs métrages, de stand up, d’expositions, de concerts et de rencontres, a pour vocation à faire connaître et valoriser la culture urbaine mais aussi changer les regards sur l’immigration et la vie dans les quartiers. Salah Amokrane, coordinateur général de Tactikollectif, présente ici la 19e édition du festival, sa programmation et ses enjeux.
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France
Inauguration
Université d’été de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris
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Vendredi 16 septembre 2022 à 15h
Institut du Monde arabe (Paris)
La Fédération de la Grande Mosquée de Paris (FGMP) organise sa première Université d’été du 16 au 18 septembre 2022. Elle y réunira ses membres pour déterminer les orientations générales et dialoguer sur la place de l’Islam en France. Elle sera inaugurée publiquement à l’Institut du Monde arabe, en présence de son président, Jack Lang, le 16 septembre 2022 de 15h à 19h, au cours de laquelle se tiendront conférences et tables rondes avec les membres de la FGMP, des acteurs institutionnels et des universitaires. L’historien Pascal Blanchard participera à la table ronde « De la laïcité et la religion en France, quelle place pour l’Islam ? » aux côtés de Didier Leschi, président de l’Institut d’étude des religions et de la laïcité à 16h30.
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France
Exposition
À la Guillotière, La Petite Afrique
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Du 14 septembre au 14 novembre 2022
Maison des Projets Gabriel Péri (Lyon)
L’exposition « À la Guillotière, La Petite Afrique » dévoile le reportage photographique du photographe et ethnologue Benjamin Vanderlick, commandé par le Musée africain de Lyon en 2013, dans le but de valoriser les immigrés et leurs mémoires dans le patrimoine régional. Benjamin Vanderlick a réalisé de nombreux clichés en sillonnant le quartier de la Guillotière, entre les boutiques et bars-restaurants africains, les épiceries de produits « exotiques », les salons de coiffure afro, les magasins de produits cosmétiques et les agences de transfert d’argent, un véritable carrefour des mondes et des destins des populations d’Afrique subsaharienne. L’exposition montre comment ce quartier est devenu, à la fois un terrain de sociabilités, un rempart contre la solitude qui habite les parcours de migrations, et un « lieu-ressources » qui vient en aide aux nouveaux arrivants.
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France
Livre
Notre royaume n’est pas de ce monde
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Publié le 17 août 2022
Albin Michel
Jennifer Richard est une écrivaine et documentaliste franco-américaine d’origine guadeloupéenne, auteure d’Il est à toi ce beau pays (Albin Michel, 2018). Ce roman est une fresque historique monumentale de la colonisation de l’Afrique à travers laquelle, elle fait le livre noir de l’Occident colonialiste. Elle poursuit l’écriture de ce contre-récit de l’histoire officielle dans son nouveau roman Notre royaume n’est pas de ce monde aux éditions Albin Michel. Elle y met en scène Ota Benga, Pygmée d’Afrique centrale et « attraction » de l’Exposition universelle de St. Louis (1904) — personnage majeur qui est une des figure du documentaire Sauvages. Au cœur des zoos humains sur Arte (2018) — puis exhibé au zoo du Bronx. Le roman convoque aussi les fantômes de l’histoire assassinés pour leurs idées (Jean Jaurès, Che Guevara, Martin Luther King et d’autres…) et explore des thèmes de l’impérialisme et des moyens de s’en affranchir.
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Afrique
Article
We will not mourn Queen Elizabeth: Colonial past divides opinion on legacy
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Publié le 9 septembre 2022
The East-African
Alors que la plupart des dirigeants du monde rendent hommage à la reine d’Angleterre, certaines anciennes colonies britanniques refusent de participer au deuil collectif. Pour eux, la mort d’Elizabeth II fait avant tout resurgir un passé douloureux, celui de l’esclavage, de la colonisation, des décolonisations et du rôle qu’a joué la couronne britannique. Le parti d’opposition sud-africain, plutôt que d’honorer la mémoire de la reine, rappelle qu’elle n’a jamais reconnu les crimes commis par l’Empire britannique — à l’exception du massacre d’Amritsar en Inde de 1919 —, qu’elle a elle-même soutenu la répression des mouvements anticoloniaux (notamment au Kenya), et que la couronne a largement profité des richesses acquises pendant la colonisation. Le débat est ouvert dans de nombreux pays de l’ex-empire colonial britannique, les articles se succèdent et celui de The East-African rappelle la radicalité mémorielle dans ce moment si spécifique après un si long règne (70 ans).
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France
Événements
Journées du Matrimoine
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Du 10 au 18 septembre 2022
Divers lieux (Île-de-France)
L’association HF Île-de-France, qui agit en faveur de l’égalité femmes-hommes, organise les journées du Matrimoine en même temps que les « très célèbres » Journées européennes du Patrimoine, afin de mettre en lumière les parcours de femmes qui ont fait l’histoire et de se réapproprier l’héritage culturel français. L’objectif de ces journées est de mettre en valeur les œuvres et créations des femmes qui ont été systématiquement invisibilisées et sont tombées dans l’oubli. Pendant une semaine, des artistes contemporains vont s’emparer de ces œuvres du passé et les ranimer à travers des parcours, des performances, des lectures, des expositions, des visites guidées et des pièces de théâtre, et ainsi permettre aux jeunes générations de grandir avec de nouveaux modèles d’identification.
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France
Podcast
L’hôpital Avicenne de Bobigny, un héritage colonial ?
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Diffusé le 9 septembre 2022
RFI - Grand reportage
L’hôpital franco-musulman est inauguré en 1935 à Bobigny. Destiné à accueillir des malades musulmans uniquement, il été pensé par Maurice Mantou, l’architecte à l’origine de la Mosquée de Paris qui voyait le jour dix ans auparavant. À travers l’histoire de cet hôpital, véritable enclave coloniale en France hexagonale et qui fut aussi un lieu de surveillance des populations maghrébines, on découvre que la ségrégation des personnes « indigènes » s’est aussi appliquée en métropole. Aujourd’hui appelé Hôpital Avicenne, l’établissement porte aujourd’hui encore les marques de cet héritage.
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