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Festival du Livre Africain de Marrakech par le Groupe de recherche Achac
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Du 9 au 12 février 2023 (Marrakech)
Organisée par l’association « We Art Africa / NS », avec le soutien de nombreux partenaires nationaux et internationaux, l’édition inaugurale du Festival du livre africain (FLAM), « L’Afrique en toutes lettres », se tient du 9 au 12 février 2023, au centre culturel « Les Étoiles de Jemaâ el-Fna », à Marrakech (Maroc). Cet événement inédit sur le continent africain poursuit le double objectif de promouvoir la culture et la littérature africaine auprès d’un large public et de favoriser les échanges et rencontres entre écrivains, éditeurs et lecteurs. Cette première édition s’articule autour de la question de la préservation de la mémoire commune et plus largement de l’actualité scientifique et éditoriale africaine. Le festival affiche un riche programme rythmé par des débats, des conférences, des tables rondes et des ateliers. Il accueillera également des expositions de livres et d’arts plastiques, ainsi que des projections de films, des concerts de musique et des séances de dédicace. Durant quatre jours, une quarantaine d’auteurs arabophones, francophones et anglophones seront réunis, notamment Achille Mbembe, Lilian Thuram, Pascal Blanchard ou encore Abdourahman Waberi. Les rencontres seront disponibles en streaming sur la chaîne YouTube dédiée. Un rendez-vous à ne pas manquer !
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Université populaire de Sarcelles
Autour du livre Histoire globale de la France coloniale
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Dans le cadre de la politique éducative d’excellence mise en place par la ville, l’Université Populaire de Sarcelles accueille Pascal Blanchard, historien, chercheur associé au CRHIM/UNIL, pour une conférence autour de l’ouvrage Histoire globale de la France coloniale. Abordant la question de la perpétuation, dans la société française contemporaine, des imaginaires construits par les représentations héritées de la période coloniale, cette conférence permettra au public sarcellois d’engager la réflexion et le débat autour du travail de mémoire, de l’histoire et des héritages de la colonisation au sein d’un territoire multiculturel, façonné par les migrations.
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces de ses deux derniers ouvrages collectifs Histoire globale de la France coloniale (Philippe Rey, 2022) et Colonisation & propagande. Le pouvoir de l'image (Le Cherche Midi, 2022), en vente sur place.
Jeudi 16 février 2023 à partir de 20h30 au conservatoire municipal Yitzhak Rabin. Entrée libre.
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La disparition de l'historien Pierre Brocheux
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Un des plus grands historiens du fait colonial, de l’histoire de l’Indochine et du Viêt-Nam contemporain vient de nous quitter. L’une de ses plus importantes contributions, avec Daniel Hémery, sous le titre « Les débuts de la conquête de l’Indochine (1858-1873) » venait tout juste d’être rééditée dans l’ouvrage collectif Histoire globale de la France coloniale, co-dirigé par Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire et Dominic Thomas aux éditions Philippe Rey en 2022. Né à Cholon le 18 mai 1931 d’un père français et d’une mère vietnamienne, professeur certifié à la Sorbonne, il a enseigné l’histoire et la géographie à Saïgon de 1960 à 1968 puis en France, où il a occupé les fonctions de maître de conférences à l’Université Paris 7. Avec Daniel Hémery, il a publié l’ouvrage Indochine, la colonisation ambiguë (La Découverte, 1995) qui a profondément marqué l’historiographie du Vietnam, puis deux biographiques magistrales consacrées à Hô Chi Minh (2000 et 2003). Ce travail s’est poursuivi avec l'ouvrage Les décolonisations au XXe siècle. La fin des empires européens et japonais (Armand Colin, 2012) qui s’ajoute à ses nombreux autres ouvrages précédents. Ses importants travaux ont bénéficié de traductions anglaises, propulsant sa recherche sur le plan international, notamment : Indochina, an ambiguous colonization, 1858-1954 (University of California Press, 2009) et Ho Chi Minh. A Biography (Cambridge University Press en 2007). Il a été rédacteur en chef de la Revue française d’histoire d’outre-mer-RFHOM (1992-2001). Spécialiste de l’Asie du Sud-Est et du delta du Mékong, il a également été, en 1994, un des cofondateurs de l’Association française des chercheurs sur l’Asie du Sud-Est (AFRASE) dont il a assumé la présidence de 1994 à 1997. Ses obsèques se sont déroulées le 2 janvier au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Plusieurs journées en hommage à son travail de recherche sont prévues dans le courant de l’année 2023.
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France
Podcast
"Comment l'histoire de nos colonies a façonné l'histoire
de France"
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Diffusé le 1er février 2023
RCF Radio
Les rapports coloniaux, produits de l’histoire de la France et de ses anciennes colonies, ont façonné, de part et d’autre de l’ex-Empire, les imaginaires et les représentations. D’après les historiens Sandrine Lemaire et Nicolas Bancel, si les décolonisations ont donné lieu à un travail de mémoire, celui-ci reste insuffisant pour lever le voile sur certains événements, passés sous silence, notamment lorsque ceux-ci caractérisaient ou illustraient la violence et la répression du système colonial. La mise en lumière de l’histoire coloniale permet désormais de mieux appréhender le sentiment « anti-français » de plus en plus présent en Afrique. Cette démarche, au cœur de ce podcast, est commune à l’ouvrage Histoire Globale de la France coloniale (Philippe Rey, 2022), co-dirigé par Nicolas Bancel, Sandrine Lemaire, Pascal Blanchard et Dominic Thomas.
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France
Documentaire-Débat
"Une histoire du franc CFA"
de Katy Lena Ndiaye
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Diffusé le 4 février 2023
Public Sénat
Public Sénat consacre une soirée au franc CFA en proposant, suite du documentaire « Une histoire du Franc CFA » réalisé par la Franco-Sénégalaise Katy Lena Ndiaye, un débat avec Victorin Lurel, sénateur PS de la Guadeloupe ; Brunon Cabrillac, directeur général adjoint des études et des relations internationales à la Banque de France ; Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France et auteur de l’ouvrage Le Grand Livre de l’Afrique (Eyrolles, 2022) ; et Amzat Boukari-Yabara, historien et auteur de Africa Unite, une histoire du Panafricanisme (La Découverte, 2017). En décembre 2019, l’annonce de la volonté de créer une nouvelle monnaie l’ECO, qui remplacerait le franc CFA, a réactualisé le débat sur cette monnaie vivement critiquée, héritière de l’Empire français en Afrique, et, à travers elle, sur l’avenir des relations entre la France et les pays du continent africain.
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France
Article
Renommer les espaces publics en lien avec la colonisation
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Publié le 31 janvier 2023
Middle East Eye
À Marseille, l’école élémentaire Bugeaud, un maréchal ayant participé à la conquête coloniale de l’Algérie, a été rebaptisée « Ahmed Litim », en hommage à un tirailleurs algérien ayant combattu l’occupation allemande, durant la Seconde Guerre mondiale. Ce changement symbolique s’inscrit dans une perspective globale de connaissance et reconnaissance historique, afin de remplacer, dans l’espace public, les symboles et figures colonialistes par de nouveaux modèles, en accord avec les valeurs républicaines. Cette initiative portée par l’ONG marseillaise Ancrages, pour la valorisation de l’histoire et des mémoires de l’immigration, participe au débat sur la décolonisation des symboliques et la symétrique visibilisation de la diversité dans l’espace public. Le recueil des Portraits de France réalisé à l’initiative du Président de la République, Emmanuel Macron, et l’exposition « Portraits de France », conçue et réalisée sur sa base par le Musée de l’Homme et le Groupe de recherche Achac, accompagnent les élus et les collectivités en ce sens. Une exposition disponible en prêt auprès du Groupe de recherche Achac.
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France
Cinéma
"Emmett Till"
de Chinonye Chukwu
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Sorti en salle le 8 février 2023
Ce film, réalisé par la cinéaste nigériane Chinonye Chukwu, retrace les décennies de combat qui ont suivi l’assassinat du jeune Emmett Till, 14 ans, à travers les yeux de sa mère. En 1955, accusé d’avoir eu un comportement déplacé vis-à-vis d’une commerçante blanche, Emmett « Bobo » Till, jeune adolescent noir, est lynché à mort par des hommes blancs et son corps jeté dans les eaux du Tallahatchie. La violence de cet acte et son injustice serviront de catalyseur au mouvement des droits civiques, dans une Amérique ségrégationniste, gangrénée par le racisme. Il y a tout juste soixante ans, le 29 août 1963, date anniversaire de la mort d’Emmett Till, le révérend Martin Luther King prononçait son célèbre discours, « I have a dream », à l’occasion de la marche sur Washington.
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France
Podcast
"Les immigrés face à la nation française, je t'aime...
moi non plus"
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Diffusé le 30 janvier 2023
Radio France
Les migrations ont façonné l’histoire, la démographie, la politique, la société françaises et, ce faisant, notre perception de l’altérité. La création de la figure de l’immigré a, elle aussi, évolué dans le temps, selon la période, la population concernée et le contexte économique, social et politique. Du réfugié, à l’immigré, en passant par l’exilé, ce premier opus de la série « Histoire d’immigrations » en trois épisodes, revient sur les évolutions politiques et sémantiques relatives à l’immigration en France, sous l’éclairage de Delphine Diaz, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Reims et Nancy L. Green, historienne, directrice d'études de l'EHESS, autrice de l’ouvrage Un asile pour tous les peuples ? Exilés et réfugiés étrangers dans la France du premier XIXe siècle (Armand Colin, 2014).
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France
Ouvrage
"Un empire bon marché"
de Denis Cogneau
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Paru le 13 janvier 2023
Éditions du Seuil
Dans cet ouvrage, l’économiste Denis Cogneau, professeur à PSE, directeur d’études à l’EHESS et directeur de recherche à l’IRD, bat en brèche l’idée selon laquelle les conquêtes coloniales et les investissements pour le développement dans les pays colonisés auraient coûté cher à l’État – et au contribuable – français. S’appuyant sur un important travail d’archive et d’étude statistique, l’ouvrage décrit et décortique le fonctionnement des États coloniaux, leur fiscalité, les coûts militaires, les flux de capitaux et les inégalités sur ces territoires. L’ouvrage participe ainsi à la remise en cause de la prétendue mission civilisatrice de l’Empire français et à la réévaluation lucide du bilan colonial : la colonisation a été bien plus favorable à la France qu’aux anciennes colonies et bien plus profitable à une minorité de colons et capitalistes qu’à l’État français.
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