|
|
Article de la semaine
Vive la nostalgie coloniale !
|
|
Parution : mardi 17 avril 2018
Le Nouveau Magazine littéraire
Dans la revue Le Nouveau magazine littéraire, l'historien Pascal Blanchard répond au dernier hors-série de « Valeurs actuelles », intitulé « La vraie histoire des colonies ». Une mise en forme doctrinale, selon lui, pour donner à l’extrême droite et à une partie de la droite françaises une pensée commune sur le passé colonial.
|
|
Exposition de la semaine
Zoos humains. L'invention du sauvage
|
|
Jusqu’au 12 mai 2018
Thuin (Belgique)
Pour la deuxième fois en deux ans, l’exposition Zoos humains. L’invention du sauvage est présentée en Belgique, avec un volet spécifique consacré à l’histoire du pays. Une histoire particulière puisque c’est en Belgique que les dernières exhibitions humaines eurent lieu, lors de l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. L’exposition, conçue par le Groupe de recherche Achac en partenariat avec la Fondation Éducation contre le racisme, a fait l’objet d’un reportage par la télévision régionale Télésambre.
|
|
Images de la semaine
Artistes des 4 coins du monde
|
|
Artistes des 4 coins du monde
Exposition du Groupe de recherche Achac
Hôtel de ville (Bordeaux)
Du 13 au 17 avril 2018, la Ville de Bordeaux mettait à l’honneur l’exposition Artistes des 4 coins du monde dans le cadre des Journées nationales des diasporas africaines, l’un des temps forts annuels de la cité girondine. Les immenses portraits de Slimane Azem, Joséphine Baker ou encore le clown Chocolat, ainsi que seize autres artistes de toutes origines, ont ainsi investi la prestigieuse cour de l’Hôtel de Ville, saluant, au passage, le drapeau républicain. Après Bordeaux, l’exposition du Groupe de recherche Achac, en partenariat avec Studio Harcourt, poursuivra sa tournée dans les grandes villes de France…
|
|
|
|
France
Conférence-débat
Mémoire coloniale, mémoire de l'immigration
|
|
Mardi 24 avril 2018 à 19h00
Musée national de l’histoire de l’immigration (Paris)
En quoi la mémoire peut-elle être un apport à l’écriture de l’histoire ? Pour répondre à cette question sensible, le musée national de l’histoire de l’immigration invite deux grands historiens, Pierre Nora et Benjamin Stora. Ces derniers discuteront des enjeux posés par la mémoire de la colonisation dans la société contemporaine : quelles sont les répercussions de cette histoire, comment le post-colonialisme influence-t-il l’approche des questions migratoires ? Confrontant leurs points de vue, ils tenteront d’examiner les lignes de failles de la société française au prisme de ces mémoires.
|
|
France
Documentaire
Le musée noir
|
|
Jusqu’au 16 juillet 2018
Arte (replay)
« L’histoire afro-américaine n’est pas séparée de l’histoire américaine, elle en est une partie centrale ». Après plus d’un siècle de pourparlers au Congrès, le Musée national de l’histoire et de la culture africaines-américaines (NMAAHC) a été inauguré en septembre 2016 à Washington, par le président Barack Obama. En quelques mois, le musée, conçu par l’architecte britannico-ghanéen David Adjaye, a attiré plus de trois millions de curieux du monde entier. Le documentaire, réalisé par Oliver Hardt, propose une visite guidée de cette institution qui possède 45.000 objets liés à l’histoire et à la condition des Noirs aux États-Unis, entre esclavage, ségrégation et contributions à la culture américaine.
|
|
France
Article
Kader Attia : « Donner la parole à ceux que l’on n'entend pas »
|
|
Parution : avril-mai 2018
L’Officiel Art
« Nous avons inspiré beaucoup d’institutions : désormais, la colonisation est un sujet volontiers abordé, voire débattu ». L’artiste contemporain Kader Attia, dont le travail est présenté simultanément au Palais de Tokyo et au MAC VAL, aborde des thématiques qui lui sont chères dans un entretien accordé à L’Officiel Art. Il y parle de La Colonie, lieu alternatif parisien qu’il a créé en 2016, de sa vision militante de l’art, mais aussi de l’histoire coloniale. Il met également en garde contre la fascination actuelle sur les technologies numériques et sur une intelligence artificielle qui surpassera les capacités de l’humain, rappelant l’attrait du nazisme pour la machine.
|
|
|
|
France
Exposition
Une guerre sans nom Algérie (1954-1962)
|
|
Jusqu’au 13 mai 2018
Centre international du photojournalisme (Perpignan)
Mémorial du Camp de Rivesaltes (Salses-le-Château)
Marc Riboud, Raymond Depardon ou encore Pierre Boulat figurent parmi les grands photojournalistes qui ont fixé, sur la pellicule, la guerre d’Algérie. L’exposition Une guerre sans nom croise leurs regards avec les photographies de Jacques Hors, médecin appelé en Algérie, sans oublier les images du fonds Bailhache. Proposée en deux lieux différents pour évoquer deux temps de cette histoire, l’exposition aborde symboliquement la période 1962-1964 au Mémorial du Camp de Rivesaltes. Entre janvier et mai 1962, ce site devint, en effet, centre pénitentiaire pour les prisonniers du Front de Libération Nationale, puis centre d’accueil pour les familles de harkis.
|
|
France
Ressources numériques
L'Algérie française
Une histoire de la colonisation
|
|
Mise en ligne : vendredi 13 avril 2018
RetroNews
Quelle image la presse française a-t-elle véhiculé sur l’Algérie à partir des années 1830 ? De la conquête violente de l’Algérie, aux harems fantasmés, en passant par la naissance de l’indépendantisme algérien, Retronews, le site de presse de la BNF, dresse dans ce dossier numérique un panorama des opinions exprimées dans la presse de l’époque. À l’exception du journal L’Humanité, qui soutient les indépendantistes, on y retrouve en images et en mots toute la rhétorique colonialiste cherchant à valoriser et à justifier auprès de l’opinion publique la présence française en Algérie.
|
|
Suisse
Festival
Festival international du film oriental de Genève
|
|
Du 21 au 29 avril 2018
Cinémas du Grütli (Genève)
Cette 13e édition du Festival international du film oriental de Genève (FIFOG), dirigé par Tahar Houchi, mettra en valeur la créativité féminine et la jeunesse mais questionnera également les extrémismes et la notion d’altérité. Au programme, une centaine de films projetés, parmi lesquels Paris la Blanche (2017), réalisé par Lidia Leber Terki ou encore A day for women (2016), réalisé par l’Égyptienne Kamla Abu Zekri. Le festival lancera également une compétition scolaire axée sur le documentaire, en collaboration avec l’École de Culture générale Ella-Maillart à Genève.
|
|
|
|
|
|
|