Memoire Combattantes

Bibliographie

Grégoire Fauconnier, Naïl Ver-Ndoye, Noir : entre peinture et histoire, Mouans-Sartoux, Omniscience, 2018.

Cet ouvrage revisite l’histoire de l’art à travers la représentation des Noirs dans la peinture européenne, du XIVe au milieu du XXe s.

Leïla Cukierman, Gerty Dambury, Françoise Vergès (dir.), Décolonisons les arts !, Paris, L'Arche, 2018.

À l’initiative du collectif « Décoloniser les arts », Leïla Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès analysent, avec quinze artistes, la colonialité à l’œuvre dans le monde des arts et de la culture en France et proposent des pistes pour une décolonisation des formations, des institutions et des contenus.

Collectif, présenté par Aïssa Maiga, Noire n'est pas mon métier, Paris, Seuil, 2018.

Stéréotypes, racisme et diversité : 16 actrices témoignent de leur quotidien dans 16 récits singuliers écrits à la première personne. Un livre plaidoyer qui réunit, entre autres, Nadège Beausson-Diagne, Eye Haïdara, Marie-Philomène NGA, Karidja Touré, ou encore France Zobda.

Jacques Dumont, Colette Zytnicki (dir.), « Regards sur le corps aux colonies », Outre-mers. Revue d'histoire, n°398-399, juin 2018.

Relecture critique de la conférence donnée par Marcel Mauss en 1934, intitulée les « techniques du corps », cet ouvrage collectif aborde de nombreuses questions en lien avec les représentations du corps pendant la période coloniale.

Kiyémi, À nos humanités révoltées, Toulouse, Métagraphes, coll. Météorites, 2018.

À nos humanités révoltées est un recueil de poésies afroféministe et décolonial. Il s’agit d’un premier ouvrage dont la justesse des mots et la poésie des images rend hommage aux luttes multiples et intersectionnelles de l’auteure.

Tai S. Edwards, Osage Women and Empire: Gender and Power, Lawrence, University Press of Kansas, 2018.

Selon la mythologie Osage, hommes et femmes sont considérés comme les deux éléments inséparables et complémentaires l’un de l’autre. L’ouvrage retrace ainsi l’histoire de l’empire Osage sous le prisme de la construction des rôles hommes/femmes.

Mara Viveros Vigoya, Les couleurs de la masculinité. Expériences intersectionnelles et pratiques de pouvoir en Amérique du Sud, Paris, La Découverte, 2018.

L’auteure explore les systèmes de construction des « identités » masculines et les phénomènes de domination – sociale, raciale, sexuelle – qui les sous-tendent. Elle traite notamment des imaginaires sur la sexualité noire, des mises en scène de la blanchité normative et des violences sexistes, montrant ainsi que la masculinité est toujours déjà racialisée.

Todd Shepard, Mâle décolonisation. L’« homme arabe » et la France de l'indépendance algérienne à la révolution iranienne, Paris, Payot & Rivages, 2017.

Spécialiste de la décolonisation nord-africaine, l’auteur analyse les discours et représentations autour de « l’homme arabe » en France, au sortir de la guerre d’Algérie. Il y expose la théorie selon laquelle la révolution sexuelle en France est intimement liée au mouvement révolutionnaire venu de la guerre d’Algérie.

Françoise Vergès, Le ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme, Paris, Albin Michel, coll. Bibliothèque Idées, 2017.

1960-1970. Tandis que les femmes françaises se battent pour obtenir en France le droit à l’avortement et à la contraception, l’État français met en place un contrôle rigoureux des naissances dans les départements d’outre-mer, qui conduit, comme à La Réunion, à de multiples abus.

Elsa Dorlin, Se défendre. Une philosophie de la violence, Paris, La Découverte, coll. Zones, 2017.

Prix Frantz Fanon 2018, l’ouvrage propose une histoire de la violence où se croisent histoire coloniale, politique et philosophie. Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l’insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l’autodéfense politique.

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