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France - Algérie
Article
50 ans après, la nationalisation du pétrole algérien reste au coeur du conflit mémoriel
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Publié le 9 mars 2021
The conversation
La remise au Président de la République Emmanuel Macron du rapport de Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie fin janvier 2021 a permis d’amorcer une nouvelle réflexion sur l’histoire coloniale française. La question des ressources naturelles — peu évoquée dans le rapport en comparaison avec des épisodes majeurs de l’histoire commune des deux pays — demeure un point de tension. Les implications économiques et symboliques de l’exploitation de l’or noir en font un point de friction mémorielle que tente d’expliquer Radouan Andrea Mounecif, archiviste et doctorant en histoire de l’énergie à Sorbonne Université.
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Publié le 10 mars 2021
Puf/Disclose
Sébastien Philippe et Tomas Statius ont créé l’événement en publiant les résultats de leur enquête de plus de deux ans sur les essais nucléaires français en Polynésie. Fruit de l’exploitation de plus de 2.000 pages d’archives déclassifiées, de centaines d’heures de calculs et de témoignages, ce livre présente les conséquences de ces essais pour la société polynésienne, la santé des habitants et sur l’environnement. À découvrir également : le documentaire Essai nucléaire en Polynésie réalisé par Jean-Thomas Ceccaldi (2016) est disponible sur Youtube.
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France
Tribune
Derrière la polémique sur
l'« islamo-gauchisme»,
une volonté de bâilloner
les historiens
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Publiée le 10 mars 2021
Jeune Afrique
Les récents propos de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, sur l’« islamo-gauchisme » qui « gangrène la société dans son ensemble » et qui aurait « envahi » l’université, ont suscité de vives réactions. Les historiens Nicolas Bancel et Pascal Blanchard, spécialistes du fait colonial, livrent leur analyse au sujet de l’histoire coloniale sur cette polémique. Selon eux, derrière ce terme et cette campagne se cache une volonté de bâillonner à très court terme les historiens qui travaillent sur le passé colonial. Les auteurs de La fracture coloniale (La Découverte, 2005) et de Ruptures postcoloniales (La Découverte, 2010) proposent une lecture critique de l’histoire et des mécanismes de ce repli réactionnaire dans lequel la question coloniale joue le rôle moteur de l’impensé et du déni, et estiment que les élites politiques et universitaires n’ont pas encore réussi à assumer ce long épisode historique et à le dépasser.
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France
Exposition
Ce qui s'oublie et ce qui reste
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Du 9 mars au 11 juillet 2021
Musée national de l'histoire de l'immigration
La saison culturelle Africa2020 continue d’égrainer ses événements en France dans ce qui se veut être « une invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain » selon les mots de N’Goné Fall, commissaire générale. L’exposition Ce qui s’oublie et ce qui reste s’installe pour cinq mois au Musée national de l’Histoire de l’immigration à Paris. Le parcours s’articule autour de trois idées, « Transmissions de mémoire », « Omissions et ruptures », « Nouvelles écritures ». 18 artistes du continent africain et de ses diasporas offrent une grande variété d’œuvres pour explorer ces thèmes à travers une multiplicité de mediums.
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France
Projection-débat
I am not your negro
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Jeudi 18 mars 2021 de 14h à 16h30
En ligne
Le documentaire événement de Raoul Peck sorti en 2017 propose une exploration en profondeur de la singularité de James Baldwin. Ce film, basé sur un texte inédit du penseur américain rédigé après les assassinats de Medgar Evers, Malcom X et Martin Luther King, raconte l’histoire du racisme américain, né de la pauvreté intellectuelle et morale, de l’ignorance et de la peur. Pascal Blanchard, historien, est invité à échanger avec le public à l'issue de la projection virtuelle organisée par Cinéma pour Tous, en partenariat avec le Musée de l’histoire de l’immigration et le Groupe de recherche Achac.
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États-Unis
Article
Avec Raya et le dernier dragon, Disney veut combattre le racisme qui vise les communautés asiatiques
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Publiée le 5 mars 2021
Le Figaro
Disney vient de lancer la diffusion de sa nouvelle production, Raya et le dernier dragon, sur sa plateforme. L’esthétique du dernier film de la célèbre société de production puise dans un univers imaginaire inspiré des pays d’Asie du Sud-Est. Pour doubler les voix en version originale, le numéro un de l’animation a fait appel à des acteurs et actrice d’origine asiatique. Cette sortie arrive à point nommé pour ralentir la flambée du racisme anti-asiatique qui sévit outre-Atlantique depuis le début de la pandémie et qui a atteint un nouveau stade le 17 mars 2021 lors d'une fusillade à Atlanta et ses envions.
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