Le Musée national de l’histoire de l’immigration a pour mission de travailler avec un réseau de partenaires constitué d’associations, d’institutions patrimoniales et culturelles, d’artistes, de chercheurs, d’établissements scolaires et de collectivités territoriales autour de l’histoire et des mémoires de l’immigration en France. Ce forum permet de rassembler pendant 2 jours les acteurs de l’histoire et de la mémoire de l’immigration afin de réfléchir collectivement aux chantiers à mener pour assurer une meilleure visibilité des acteurs et des offres culturelles et d’interroger la façon de faire réseau. Cette année, les 4 et 5 novembre, il abordera la notion du musée du XXI^e siècle et ses différentes acceptions en prise directe avec les enjeux de société, notamment sur la question des représentations. Cette édition 2020 est organisée par le Musée national de l’histoire de l’immigration, en partenariat avec le Groupe de recherche Achac (avec le soutien de l’ANCT et de la DILCRAH).  À cette occasion, le Groupe de recherche Achac présente les 18 expositions itinérantes de son programme régional « Un siècle d’immigration des Suds en France » proposées et diffusées dans toute la France hexagonale.

Naïma Yahi est historienne, chercheure associée à l'Unité de recherche Migrations et société (URMIS) de l’Université Côte d’Azur et spécialiste de l'histoire culturelle des Maghrébins en France. Elle est également membre de l’Observatoire des Musiques et Danses d’ici. Dans cet entretien, elle nous explique son implication dans le festival Villes des musiques du monde, dont la 23^e édition se tient sur le thème « Douce France », du 9 octobre au 9 novembre 2020 dans plusieurs lieux à Paris en Seine-Saint-Denis.