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SEXUALITÉS, IDENTITÉS & CORPS COLONISÉS
(CNRS Éditions, 2019)
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Chaque semaine, en 2020, le Groupe de recherche Achac, en partenariat avec CNRS Éditions et les Éditions La Découverte, vous propose un article du livre Sexualités, identités & corps colonisés en open source. L’objectif, ici, est de participer à une plus large diffusion des savoirs à destination de tous les publics. Les 45 contributions seront disponibles pendant toute l'année 2020 et particulièrement en cette période de confinement. C’est aussi un moyen de faire vivre les livres, au moment où les librairies sont fermées. Alors, à la fin de ce temps de confinement, retournez chez vos libraires, soutenez les, comme les éditeurs, et retrouvez le plaisir du livre… en attendant lisez, lisez, lisez… et notamment ce livre Sexualités, identités & corps colonisés en open source.
Découvrez cette semaine l’article de Elisa Camiscioli et Christelle Taraud, intitulé Économie politique de la sexualité coloniale et raciale qui met en lumière les liens entre sexualité, conjugalité et filiation par l’étude des régimes matrimoniaux sous l’Empire colonial français.
Cette contribution inédite participe à déconstruire les regards coloniaux omniprésents dans nos représentations et nos imaginaires contemporains.
Le Groupe de recherche Achac met également à disposition, ici, une séquence vidéo du colloque « Images, colonisation, domination sur les corps » qui a eu lieu le 3 décembre 2019 au Conservatoire national des arts et métiers. Découvrez l’intervention de Christelle Taraud, lors de la table ronde intitulée « Comment regarder ces images ? ».
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France
Exposition virtuelle
« Croyances: faire et défaire l'invisible »
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Du 12 mars au 26 juillet 2020
Institut des Cultures d'Islam (Paris)
Dans le contexte de confinement actuel, plusieurs institutions muséales se mobilisent pour partager les expositions annulées. Cette semaine, l’Institut des Cultures d’Islam met en libre accès l’exposition « Croyances : faire et défaire l’invisible ». Loin du panorama et des récits stéréotypés, seize photographes et vidéastes se saisissent de façon poétique, critique ou décalée de la question du « croire » en Afrique, de ses conventions, pratiques et représentations. Découvrez ainsi les œuvres de Btihal Remli et Mohammed Laouli, traitant la question des Djinns, de Bénédicte Kurzen et Sanne de Wilde sur la gémellité au Nigéria et Nicola Lo Calzo, Bruno Hadjih et Leonard Pongo sur la transe.
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France
Podcast
« Quel est le bilan économique de la colonisation ? »
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Publié le 3 juin 2019
Splash
Étienne Tabbagh et Laureen Melka se penchent sur la question du bilan économique de la colonisation, tant du côté des États colonisateurs que des État colonisés. Pour y répondre, ils se sont entourés de quatre chercheurs : les économistes Martial Ze Belinga, professeur d’économie et de gestion, membre du comité scientifique de l’Histoire générale de l’Afrique Élise Huillery, Sandrine Mesplé-Somps et Denis Cogneau, professeurs d’économie, spécialistes d’histoire économique de la colonisation et de l’Afrique contemporaine.
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France
Article
L’exposition « L’exhibition(niste) »
de Christian Louboutin,
dans l’œil de la critique
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Paru le 17 mars 2020
La Gazette Drouot
Les musées accueillent de plus en plus d’expositions liées à l’univers du luxe. Comme au Palais de la Porte Dorée, à Paris, où se tenait une rétrospective du chausseur Christian Louboutin. Dans un article du Télérama, Christophe Averty s’interroge toutefois sur la pertinence d’une telle exposition au cœur du Musée national de l’histoire de l’immigration et ancien Palais des colonies. Il souligne que l'exposition est, malgré la puissance des « chocs esthétiques », « plus clinquante que chic » évoquant par moment un « exotisme perclus de clichés » révélant « une vision plutôt coloniale du monde ». Dans Le Monde, en revanche, on félicite cette association gagnant-gagnant du luxe et du musée, qui fait largement augmenter le nombre de visiteurs. Sur France Culture, Christian Louboutin raconte son enfance au musée, alors appelé Musée des arts océaniens et africains, haut lieu des arts décoratifs et d'invitation au voyage, qui aurait inspiré son premier dessin. De toute évidence, « L’exhibition(niste) » fait débat dans ce palais des colonies. Les fantômes du passé ne sont pas morts comme l’écrit et le montre l’article, très complet, de la Gazette de Drouot soulignant aussi les imaginaires coloniaux qui perdurent dans cette exposition.
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France
Article
« Des mobilisations municipales sous tensions dans les quartiers »
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Paru le 26 février 2020
The Conversation
Entre essai et enquête de terrain, Éric Marlière s’interroge sur le désengagement politique au sein de deux communes du Nord de Paris. Il revient sur les échecs d’une démocratie inclusive depuis le forum social des quartiers en 2009 aux désillusions politiques des derniers mandats. Dressant une typologie des sentiments politiques : déçus de l’engagement, « enragés » ou revanchards, ambitieux, éloignés volontaires, ultra individualistes, ou fondamentalistes, il tente d’analyser les facteurs d’une défiance dont les conséquences se font ressentir à chaque élection en montrant notamment que la présence des habitants des « quartiers » – surtout celles et ceux qui sont considérés comme d'origine étrangère – est perçue comme une intrusion dans le champ politique local.
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France
Article
« Le roi des Pays-Bas s'excuse en Indonésie »
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Paru le 11 mars 2020
France Inter
Le 11 mars dernier, le roi Willem Alexander présentait officiellement ses excuses aux Indonésiens pour la répression violente que connut le pays entre 1945 et 1949. Le 17 août 1945, l’Indonésie proclame son indépendance après plus de trois siècles d’occupation des Pays-Bas. Pendant quatre ans plusieurs milliers d’Indonésiens sont tués, et l’Indonésie accède finalement à l’indépendance le 27 décembre 1949. Après une première reconnaissance par l’ambassadeur en 2013, et la dénonciation des violences de 1949 par le Premier ministre en 2015, le roi des Pays-Bas achève dix ans d’un cycle de reconnaissance officielle du « crime colonial hollandais ».
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France
Podcast
« Peau noire masques blancs. Où est la couleur ? »
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Publié le 17 mars 2020
France Culture
L’émission LSD de France Culture revient sur le livre de Frantz Fanon « Peau noire, masques blancs » (Seuil, 1952). Dans cet ouvrage, le jeune philosophe et psychiatre, poussé par la rage de comprendre et de soigner, livre une analyse psychologique de ce que le colonialisme a laissé en héritage dans la psyché des personnes. Pour en débattre, Perrine Kevran s’est entourée Yala Kisukidi, professeur de philosophie à Paris VIII Saint-Denis, Lilian Thuram, président de la fondation Éducation contre le racisme, Gaël Faye, écrivain, rappeur et lauréat du Prix Goncourt des lycéens, Achille Mbembe, philosophe et professeur d’histoire et de sciences politiques, Christophe Chassol, musicien, compositeur et réalisateur ainsi que Laënnec Hurbon, anthropologue, Magali Bessone, professeure et Naniboula Sidibe, étudiante en philosophie.
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