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Newsletter #2 - 8 juillet 2020

Tribune

De l'ORSTOM à L'IRD : De la colonie à l'agenda global
de Bernard Hours

Par le Groupe de recherche Achac

 

Bernard Hours est anthropologue, directeur de recherche honoraire à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et chercheur associé au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA) à Paris. Ses recherches s’inscrivent dans une perspective d’anthropologie politique de la globalisation. Il travaille sur les systèmes de santé, l’action humanitaire, les ONG et les normes morales globales. Il a publié de nombreux ouvrages tels que Quel sujet pour quelle démocratie au XXIe siècle ? (L’Harmattan, 2018), Développement, gouvernance, globalisation du XXe au XXIe siècle (L’Harmattan, 2012) ou encore L’enchantement de la société civile globale : ONG, femmes, gouvernance (L’Harmattan, 2014). Son dernier ouvrage, De l’ORSTOM à l’IRD. De la colonie à l’agenda global (L’Harmattan, 2020) analyse l’institution ORSTOM-IRD, d’un point de vue anthropologique et politique. L’IRD est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) qui, grâce à des accords signés entre la France et des pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, effectue des recherches scientifiques ayant pour objectif de favoriser le développement des pays partenaires. Cadre dans cette institution pendant quarante-quatre ans, de manière « distanciée » et « sans adhérence » — comme il le confie à la dernière page de son livre —, l’auteur présente son texte comme étant le fruit d’une immersion  au sein de l’ORSTOM-IRD et d’une grande proximité avec cette dernière.

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Tribune

Thiaroye, l'histoire et la liberté de chercher :
le passé n'est pas un territoire réservé
(réponse à Armelle Mabon)


Par Pascal Blanchard

 

Pascal Blanchard est historien, spécialiste du fait colonial,  membre du Laboratoire Communication et Politique au CNRS et co-directeur du Groupe de recherche Achac. Dans un billet publié le 5 juillet 2020 sur le blog de Mediapart, il répond aux critiques d’Armelle Mabon à l’encontre de l’exposition « Tirailleurs d'Afrique. Des massacres de mai-juin 1940 à la libération de 1944-1945  : Histoire croisée et mémoire commune », présentée les 20-21 juin 2020 à Chasselay à l'initiative de l'ONAC-VG et du Groupe de recherche Achac.

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Open source

SEXUALITÉS, IDENTITÉS & CORPS COLONISÉS
(CNRS Éditions, 2019)

Chaque semaine, le Groupe de recherche Achac, en partenariat avec CNRS Éditions et les Éditions La Découverte, vous propose un article du livre en open source. L’objectif, ici, est de participer à une plus large diffusion des savoirs à destination de tous les publics. Les 45 contributions seront disponibles pendant toute l’année 2020.

Découvrez cette semaine l’article d'Arlette Gautier, intitulé Possessions et érotisation violentes des femmes esclaves. Cet article explore la question de l'exploitation sexuelle des femmes racisées dans les systèmes esclavagistes du XVIe au XIXe siècle. L'auteure explique que le viol des femmes esclaves était non seulement une pratique extrêmement répandue mais aussi bien souvent justifiée par des discours savants et légitimée par des dispositifs légaux.
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France

Documentaire

Les routes de l'esclavage

Disponible jusqu’au 4 septembre 2020
ARTE

Coréalisée par Daniel Cattier, Juan Gélas et Fanny Glissant, cette série documentaire en quatre parties décrypte un phénomène mondial et multiséculaire à l’origine des plus grandes déportations de l’histoire de l’humanité : l’esclavage. Avec l’éclairage d’historiens, de géographes et d’économistes, cette fresque unique en son genre nous permet d’appréhender la traite négrière dans sa globalité et de comprendre ses liens avec l’émergence du capitalisme, la construction de la « race » et le colonialisme

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Afrique

Article

La République démocratique du Congo célèbre le 60e anniversaire de son indépendance

Publié le 30 juin 2020
France 24

Alors que la République démocratique du Congo fête les 60 ans de son indépendance, le roi des Belges Philippe a présenté pour la première fois « ses plus profonds regrets pour les blessures » infligées lors de la période coloniale belge au Congo. Et pour cause, l’asservissement implacable de la population congolaise dans le cadre de l’exploitation du caoutchouc a causé près de dix millions de morts entre 1885 et 1908. Sur le plan politique, social et économique, la République démocratique du Congo demeure aujourd’hui encore extrêmement fragilisée par les séquelles de son histoire coloniale.
 
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États-Unis

Reportage

Billie Holiday :
aux origines d’une chanson anti-lynchages

Publié le 29 juin 2020 
France Culture

« Les arbres du Sud portent des fruits étranges. Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines ». Lorsque Billie Holiday enregistre Strange fruit en 1939, la chanson n’est que très peu diffusée à la radio en raison de son caractère subversif pour l’époque. Ce reportage explique comment ce morceau est finalement devenu un véritable phénomène aux États-Unis, symbole de l’indignation contre les exécutions sommaires des Noirs.
 
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France
Exposition
À toi  appartient le regard

Du 30 juin au 1er novembre 2020
Musée du Quai Branly

Pour la première fois, le musée du quai Branly-Jacques Chirac met à l’honneur vingt-six artistes du monde entier pour une exposition centrée sur les ressources de l’image photographique et filmique. Réaliste ou ironique, l’image est envisagée, ici, comme un moyen privilégié pour représenter l’altérité mais aussi comme un vecteur d’identification, de réactivation de la mémoire et de réappropriation d’une histoire collective souvent malmenée ou occultée.

Plus d'informations

France

Débat télévisé

26’ Le monde en Français
La blancheur et le colonialisme en question

Diffusé le 4 juillet 2020
TV5Monde
 

Alors que la mobilisation mondiale antiraciste se poursuit depuis la mort de George Floyd,  le groupe L’Oréal a décidé de retirer les mots « blanchissant » et « éclaircissant » sur ses packagings. Opération marketing ou véritable prise de position idéologique ? Sandrine Lemaire, historienne, co-auteure de Décolonisations françaises. La chute d’un Empire (La Martinière, 2020), et Mame-Fatou Niang, maîtresse de conférences en études françaises à l’Université Carnegie Mellon aux États-Unis en débattent sur le plateau de TV5Monde.

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France

Article

Racisme et musique : supprimer les catégories pour désinvisibiliser ?

Publié le 1er juillet 2010
Libération
 
Faut-il supprimer les catégories de genre musical telles que « musique du monde » ou « musique urbaine » ? C’est en tous cas la décision prise par l’institution des Victoires de la Musique qui a établi, pour sa 35e édition, une nomenclature beaucoup plus généraliste et centrée sur les artistes. Si l’objectif est de faire tomber les cloisonnements musicaux et les imaginaires racistes qui les accompagnent, cette réforme s’avère contre-productive selon le journaliste Olivier Lamm.
 
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