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Newsletter #4 - 23 mai 2019

Tribune

Le Japon à Paris.
Japonais et japonisants de l'ère Meiji aux années 1930.


par Brigitte Koyama-Richard

Brigitte Koyama-Richard, docteure en littérature comparée de l’Université de la Sorbonne et de l’INALCO, est professeur à l’Université Musashi de Tokyo où elle enseigne la littérature comparée et l’histoire de l’art. Spécialiste de la culture japonaise, elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur le Japon dont Mille ans de Manga (Flammarion, 2007), L’animation japonaise du rouleau peint aux Pokémon (Flammarion, 2010). Les estampes japonaises (Nouvelles Éditions Scala, 2014), Jeux d’estampes (Nouvelles Éditions Scala, 2015), Beautés japonaises (Nouvelles Éditions Scala, 2016), Yôkai, fantastique art japonais (Nouvelles Éditions Scala, 2017), et notamment Le Japon à Paris. Japonais et japonisants de l’ère Meiji aux années 1930, paru aux Nouvelles Éditions Scala en octobre 2018, sur l’arrivée d’une diaspora japonaise à Paris dans les années 1860 et la création des liens culturels et artistiques entre le Japon et la France. Elle y aborde l’histoire souvent méconnue des peuples asiatiques en France, une démarche qui l’avait amenée à contribuer à l’ouvrage, Le Paris Asie (La Découverte, 2004) ainsi qu’à l’exposition Paris, 150 ans d’immigration qui s’intéressait à l’histoire des immigrations dans la capitale depuis la fin du XIXe siècle.
 

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Focus de la semaine
 

« Freak Shows, la différence en spectacle »

Parution : 1er mai 2019
Revue TDC
 
Le denier numéro de la revue TDC, Textes et documents pour la classe, intitulé « Les Monstres : impossibles possibles » est consacré au thème de l’altérité et de ses représentations. Pascal Blanchard, historien, chercheur au laboratoire Communication et Politique du CNRS et directeur du Groupe de recherche Achac, signe l’article « Freak shows, la différence en spectacle » sur les origines et le développement des exhibitions d’êtres humains jugés monstrueux en raison de leurs particularités physiques. Ces freak shows ont été des spectacles révélateurs d’une société normée qui, pour sa propre définition, réclamait l’exhibition de la différence par une monstration explicite de l’« Autre ». Une pratique dans laquelle s’inscrivent les zoos humains de l’époque coloniale qui ont fait l’objet de l’exposition Exhibitions : l'invention du sauvage, présentée au musée du quai Branly en 2011, d’un catalogue d’exposition et du film Sauvages, au cœur des zoos humains.
 
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Afrique 

Podcast  

 

De Dakar à Pretoria :
sortir de l’homophobie d’État

Mise en ligne : 14 mai 2019
France Culture
 
L’émission Cultures Monde consacre 4 épisodes aux droits des personnes LGBT+. Parmi ces épisodes, «  De Dakar à Pretoria : sortir de l’homophobie d’État » s’intéresse aux droits des homosexuels vivant sur le continent africain avec Boris Bertolt, journaliste doctorant à l’Université de Kent-Canterbury, Patric Awondo, sociologue enseignant à l’Université de Youndé et Bénédicte Champenois-Rousseau, sociologue expatriée en Afrique du Sud. Alors que 33 pays africains condamnent encore l’homosexualité, les violences populaires contre les individus homosexuels inquiètent également. Enjeux de pouvoirs, stratégies politiques et médiatiques sont autant de réalités qui compliquent le quotidien des personnes homosexuelles en Afrique.

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Chine

Article 

 

Les « white monkeys »,
ces expatriés occidentaux payés pour s’exhiber 

Parution : 14 février 2019
Courrier International
 
Les occidentaux sont l’objet d’un certain engouement marketing dans les petites villes provinciales chinoises où des réseaux commerciaux organisent illégalement des événements appelés « monkey shows » dans lesquels des expatriés, idéalement blonds aux yeux clairs, sont rémunérés pour faire office d’attractions pour le public chinois. Pour les nouveaux arrivants qui ne parlent pas assez bien le chinois ou l’anglais, participer à ces « monkey shows » constitue un moyen comme un autre de gagner leur vie mais ces « white monkeys », comme les appellent en riant les autres expatriés, comptent parmi les étrangers les moins bien intégrés. Le South China Morning Post a recueilli les témoignages de certains d’entre eux dans un article repris par le Courrier international.

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France

Colloque

 

« Immigrés et minorités : mesures, perception et préjugés »

Jeudi 23 mai 2019
Palais de la Porte Dorée (Paris)
 
L’unité de recherche Migrations internationales et minorités de l’Ined, en partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration et avec le soutien de l’Institut Convergences Migrations, organise une journée d’étude le jeudi 23 mai 2019, au Musée national de l’histoire de l’immigration, pour débattre de la construction des opinions sur les immigrés et les minorités. Réunissant chercheurs, acteurs institutionnels et membres de la société civile, cette rencontre a pour but de déconstruire ces imaginaires en analysant des données sourcées face aux préjugés et  à leurs origines.
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France 

Exposition 

 

Abdelkader, l’émir de la résistance

Jusqu’au 2 juin 2019
La Piscine (Roubaix)

La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent – à Roubaix présente jusqu’au 2 juin 2019  l’exposition Abdelkader, l’émir de la résistance sur la vie de cette grande figure de la résistance à la colonisation française en Algérie. Dans le catalogue de l’exposition (Snoeck, 2019), l’anthropologue François Pouillon, directeur d’études à l’EHESS et spécialiste du monde arabe, livre un essai sur l’image de cette personnalité, longtemps enfermée dans un rôle de rebelle par le roman national. Une table ronde sur « La figure d’Abdelkader, héros des deux rives » se tiendra le 25 mai à 14h30 en présence de François Pouillon, Marie Gautheron, agrégée de lettres modernes et historienne de l’art, Ahmed Bouyerdene, chercheur en histoire et docteur en études méditerranéennes et orientales, spécialiste de l’émir Abdelkader, Jean-Louis-Sureau, directeur du château royal d’Amboise, et Père Christian Delorme.
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France

Article
 

Présence Africaine

Publication : 13 mai 2019
Le Monde

Le Monde revient sur l’histoire de la maison d’édition Présence Africaine, créée à Paris en 1949, qui a largement contribué à la diffusion du courant de la négritude et a permis à de nombreux auteurs africains et afro-descendants d’être publiés malgré la colonisation et la ségrégation. La démarche panafricaine de son fondateur, Alioune Diop (1910-1980), a été de rendre possible des publications promouvant les cultures, les philosophies et les histoires africaines. De nombreux auteurs noirs faisant autorité aujourd’hui, comme Aimé Césaire ou Cheikh Anta Diop, ont ainsi été publiés par les éditions Présence Africaine.
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Algérie 

Article
  

Algérie : une joyeuse déclaration d’existence

Parution : Vendredi 17 mai 2019
AOC  
 
La psychologue Karima Lazali publie un article sur les dernières manifestations contre le pouvoir en place en Algérie. S’intéressant à cet investissement nouveau de l’espace public marqué par une joyeuse effervescence, elle analyse ce changement radical du peuple algérien. Scandant des slogans tels que « Barra Waled França » (« Dehors, enfants de la France »), les citoyens demandent un renouveau radical du politique, loin des héritages coloniaux. La psychologue s’interroge sur cette explosion de pensées et de créations marquant cette révolte émancipatrice.
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France

Spectacle

 

 The Emidy Project

Jeudi 23 mai 2019 à 20h30
Ligne13 – Maison de la Jeunesse (Saint-Denis)
 
À l’occasion de l’édition 2019 du Festival Métis, le spectacle The Emidy Project sera proposé le 23 mai 2019 à la Ligne13, salle de concert de la ville de Saint-Denis (Île-de-France). Cette création imaginée par le musicien et compositeur anglo-nigérien Tunde Jegede raconte le parcours extraordinaire de Joseph Antonio Emidy, esclave guinéen devenu chef d’orchestre en Angleterre, dans cette œuvre pluridisciplinaire mêlant musique, multimédia, danse et parole. Cette représentation est un hommage rendu plus largement à toutes les victimes de l’esclavage dans le cadre de la Journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage.
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France 

Parution

 

Algérie, une guerre française

Parution : 6 mars 2019
Éditions Glénat
 
Dans sa nouvelle bande dessinée, Algérie, une guerre française, le scénariste Philippe Richelle explore un pan de l’histoire de France encore tabou. Il donne vie aux « évènements algériens », comme ils furent longuement appelés, à travers une nouvelle série de bande dessinée illustrée par Alfio Buscaglia. Ce premier tome retrace ainsi l’histoire des six hommes, surnommés les « Fils de la Toussaint », qui furent à l’origine de la révolte algérienne.

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