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Du 5 octobre au 1er novembre 2020
Centre de la Résistance, de la déportation et de la mémoire
Alors que cette année marque le 80e anniversaire des massacres perpétrés par les forces allemandes à l’encontre des soldats issus des troupes coloniales françaises en 1940, l’ONACVG, en partenariat avec le Groupe de recherche Achac, a développé l'exposition Tirailleurs d’Afrique. Des massacres de mai-juin 1940 à la Libération de 1944-1945 : histoire croisée et mémoire commune, retraçant l’histoire de la présence des soldats coloniaux dans les armées françaises afin d’honorer leur mémoire pour accompagner les commémorations de mai-juin 2020 et diffuser largement ce récit en 2020-2021 sur le territoire, notamment dans la perspective de la saison Africa2020 reportée à l’année prochaine. En écho à cette exposition, une table ronde « 1940-1944 : les troupes coloniales en région Centre Val de Loire » est organisée le 9 octobre de 15h30 à 17h30 au Centre de la Résistance, de la déportation et de la mémoire, 6 square Victor Hugo à Blois.
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LES SUGGESTIONS DU GROUPE DE RECHERCHE ACHAC
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60 ans les indépendances !
Le plus long conflit
de la France au XXe siècle
Samedi 10 octobre de 14h15 à 15h45
Hémicycle, Halle aux grains
Il y a 60 ans, le temps des gouverneurs aux colonies s’éloignait. On questionne désormais ce temps où la France voulait « gouverner » le monde. Il est temps de comprendre en quoi ces décolonisations ont été un des moments majeurs de l’histoire contemporaine de la France et d’une quarantaine de pays dans le monde. Retrouvez Sandrine Lemaire, historienne et co-directrice du Groupe de recherche Achac, Nicolas Bancel, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac et Lilian Thuram, ancien footballeur international et président de la Fondation Lilian Thuram Education contre le racisme lors d’une table ronde modérée par Pascal Blanchard, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac.
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Décolonisations.
Du sang et des larmes
de Pascal Blanchard
et David Korn-Brzoza
Vendredi 9 octobre à 11h30 (1e partie)
et 13h45 (2e partie), suivi d'un débat avec l'équipe du film à 15h30
Cinéma Les Lobis
L’empire colonial français s’est effondré en l’espace d’un quart de siècle. À rebours du vent de l’histoire, la France s’est acharnée à conserver ses colonies par tous les moyens. L’aveuglement de la République a nourri des décennies de haine et de violences, laissant une fracture profonde dans les cœurs et dans les âmes. Le temps des colonies n’est plus, mais les mémoires sont encore en conflit tant ce passé ne passe pas. En présence des auteurs Pascal Blanchard et David Korn-Brzoza, des responsables de France Télévisions, Emmanuel Migeot et Catherine Alvaresse, et des équipes de production de Cinétévé.
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Enseigner l'histoire du sport : l'exemple des
Jeux Olympiques
Vendredi 9 octobre de 11h30 à 13h
Inspé, Salle 23
Présents au cœur des enjeux des sociétés contemporaines, l’activité physique et le sport ne peuvent plus être la portion congrue de l’enseignement de l’histoire. Yvan Gastaut, historien et maître de conférences à l’Université de Nice ; Nicolas Bancel, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac et Patrick Clastres, professeur d’histoire du sport à l’Université de Lausanne proposeront une réflexion croisée sur les sources mobilisables et les méthodes pédagogiques, autour d’une approche diachronique du phénomène sportif, et plus particulier des Jeux Olympiques.
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Le Code noir,
un instrument juridique au service du gouvernement
des sociétés esclavagistes
Vendredi 9 octobre de 14h à 15h30
Campus de la CCI, Amphi Vert
Texte juridique interposant la loi française entre maîtres et esclaves dans le cadre de la plantation, le Code noir est également l’instrument politique permettant d’affirmer la souveraineté royale dans
« les possessions de la couronne ». Comment ce Code a-t-il fonctionné comme outil de gouvernement dans l’empire colonial français de 1685 à
1794 ?
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Tristes trophées, objets et restes humains dans les conquêtes coloniales
Dimanche 11 octobre de 10h30 à 12h
Café Fluxus, Fondation du doute
Cette table ronde abordera la question des collectes d’objets et de restes humains dans le contexte des conquêtes coloniales de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La discussion sera l’occasion d’un retour sur les mémoires plurielles construites autour de ces
« tristes trophées ».
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Les indépendances africaines, un enjeu de
gouvernance mondiale
Vendredi 9 octobre, de 15h30 à 16h30
Café Fluxus, Fondation du doute
1960, seize pays d’Afrique accèdent à l’indépendance. Comment les nouvelles élites africaines ont-elles installé leur gouvernance face à leurs anciennes métropoles, souvent tentées de préserver leurs intérêts ?
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Décolonisations françaises. La chute d'un Empire
Vendredi 9, samedi 10
et dimanche 11 octobre
Salon du livre, stand des Éditions La Martinière
Retrouvez les auteurs du livre à l’occasion de trois séances de dédicaces lors du Salon du Livre au stand des Éditions de La Martinière. Rencontrez Pascal Blanchard vendredi 9 octobre de 18h30 à 19h30, samedi 10 de 11h30 à 12h30 et dimanche 11 de 15h à 15h30 ; Nicolas Bancel vendredi 9 octobre de 18h30 à 19h30 et dimanche 11 de 15h30 à 16h ; et Sandrine Lemaire samedi 10 de 11h30 à 12h30 et dimanche 11 octobre de 16h à 16h30.
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Gouverner le sport :
l'histoire de l'olympisme
Dimanche 11 octobre de 11h à 12h30
Hémicycle, Halle aux grains
Depuis 125 ans les Jeux Olympiques (et depuis 60 ans les Jeux Paralympiques) écrivent une histoire du sport à travers les spectres de questions sociales, citoyennes et politiques plus globales. Florence Carpentier, chercheuse senior FNS, Université de Lausanne, spécialiste de l’olympisme ; Nicolas Bancel, historien et co-directeur du Groupe de recherche Achac ; Emmeline Ndongue, joueuse de basket-ball, cheffe de projet Éducation au sein de la direction Impact et Héritage de Paris 2024 et Laurence Fischer, ancienne Karatéka et ambassadrice pour le sport au MEAE, reviendront sur les enjeux et les perspectives à l’aune des futurs Jeux de Tokyo et surtout ceux de Paris en 2024 lors d’une table ronde modérée par Pascal Blanchard. En écho à cette thématique, l’exposition « Histoire, sport & citoyenneté » est à retrouver sur les grilles du Conseil départemental et de la Préfecture.
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Histoires et mémoire(s)
de l'esclavage :
y a-t-il péril en la demeure ?
Vendredi 9 octobre de 18h à 19h30
Amphi 1, Site Chocolaterie de l'IUT
Près de 20 ans après la loi reconnaissant l’esclavage colonial comme un crime contre l’humanité et dans le contexte de la mobilisation antiraciste, ressurgissent revendications et crispations autour des perspectives dites postcoloniales ou décoloniales. Que nous disent-elles des positionnements historiographiques anciens et nouveaux, et en quoi la nouvelle Fondation pour la mémoire de l’esclavage peut-elle changer significativement l’approche de ces questions ?
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DOCUMENTAIRE
ET EXPOSITION
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Africa Mia,
de Richard Minier
et Edouard Salier,
écrit par Pascal Blanchard
Dimanche 11 octobre à 17h
Cinéma Les Lobis
Pour raconter ce passé de la décolonisation qui continue à faire débat, le documentaire choisit d’adopter le point de vue des colonisés, au travers de grandes et de petites histoires, au travers aussi de destins emblématiques, connus ou anonymes, dans une volonté d’embrasser l’espace monde. En trois épisodes dits par Reda Kateb, portés par des archives rares, des extraits de films et une bande son rock et hip-hop, c’est un héritage commun qui nous est ainsi légué.
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Pourquoi déboulonne-t-on
les statues ?
Vendredi 9 octobre de 11h30 à 13h
Salle Gaston d'Orléans,
Château royal de Blois
Depuis quelques semaines des statues liées à l’histoire de l’esclavage sont déboulonnées ou dégradées. De quel malaise mémoriel face à l’histoire ceci est-il le symptôme ? Qu’est-ce que l’histoire des iconoclasmes peut nous apprendre sur ces pulsions de la société ?
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Dominique Manotti :
Marseille 73
Samedi 10 octobre de 16h30 à 17h30
Café littéraire
1973 : la France connaît une série d’assassinats ciblés sur des Arabes, surtout des Algériens. Onze ans après la fin de la guerre d’Algérie, des revanchards appellent à plastiquer les mosquées, les bistrots, les commerces arabes. Dominique Manotti, en maître du roman noir, nous entraîne à Marseille alors épicentre du terrorisme raciste.
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