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Dossier de presse

« Tourisme et prostitution « ethnique » au Sénégal » (pp.205-212)

Découverte, vous propose un article du livre en open source. L’objectif, ici, est de participer à une plus large diffusion des savoirs à destination de tous les publics. Les 45 contributions seront disponibles pendant toute l’année 2020.

Découvrez cette semaine l’article d’Emmanuel Cohen, anthropologue et chercheur postdoctoral à l’UMR-CNRS 7178 de l’Université de Strasbourg. Intitulé Tourisme et prostitution « ethnique » au Sénégal, cet article montre que, sous l’effet conjugué des fortes disparités économiques entre l’Europe et l’Afrique, des mutations des formes de matrimonialité en Occident (célibat de longue durée, monoparentalité, etc.), et de la baisse du contrôle social exercé sur la sexualité en Afrique, le Sénégal tend à devenir un des lieux privilégiés où se jouent, au travers de la prostitution, des rapports de pouvoir postcoloniaux entre hommes « blancs », auréolés d’un prestige socio-économique, et femmes « noires », désireuses m’améliorer leur condition de vie.

Article « Tourisme et prostitution « ethnique » au Sénégal » issu de la partie 2 Sexualité, prostitution, corps de l’ouvrage Sexualités, identités & corps colonisés (p.205-212)*

© CNRS Éditions / Éditions la Découverte / Groupe de recherche Achac / Emmanuel Cohen (Sexualités, identités & corps colonisés, 2019)

 


Tourisme et prostitution « ethnique » au Sénégal

Par Emmanuel Cohen

L’Afrique aujourd’hui est le théâtre récent d’un tourisme sexuel en pleine explosion[1]. Il est organisé légalement par un réseau et des structures qui donnent une pleine légitimité à son usage, autant pour ceux qui vendent leurs services que pour ceux qui les consomment[2]. Au Sénégal, de nombreuses boîtes de nuit de la capitale accueillent des femmes se prostituant de manière formelle ou informelle – comme nous le verrons –, au point que celles-ci représentent souvent la majorité de la clientèle féminine de ces lieux de « distraction » nocturnes. Le succès de cette pratique est tel qu’une ville balnéaire comme Saly, située sur la Petite-Côte, est en plein essor économique du fait du développement massif d’un tourisme sexuel tout à fait légal[3]. Le Sénégal est un pays stable politiquement et cherche à augmenter son attractivité touristique dans un contexte où la pauvreté des jeunes Sénégalais, causée par un chômage chronique structurel, est criante[4]. Ceux-ci doivent trouver des solutions concrètes et immédiates pour répondre à leurs besoins quotidiens.

De l’autre côté de la Méditerranée, les populations occidentales sont confrontées à une augmentation importante des familles monoparentales, des familles recomposées, des divorces[5], ainsi que du célibat de longue durée[6]. Cette mutation moderne des structures matrimoniales ne conduit pas seulement à une sexualité à visée hédoniste, parfois dans une consommation immédiate sans lendemain, mais aussi à une baisse de l’activité sexuelle chez les tranches d’âge mûr – mais aussi chez les jeunes – exposées au célibat de longue durée dans une société individualiste et impersonnelle où les rencontres avec autrui sont de plus en plus complexes. L’exotisme érotique africain fait rêver ces populations européennes, qui voient dans le tourisme sexuel – pour certain·e·s du moins – une alternative à leur solitude sexuelle et affective[7]. Le marchandage de formes corporelles différentes, objets de tous les fantasmes, et de surcroît accessibles sur un plan économique de par l’écart contrasté entre la valeur des devises européennes et ouest-africaines, devient un remède, chez certains Occidentaux, à leur frustration quotidienne, mais aussi un débouché économique – voire plus – pour nombre de jeunes Africain·e·s dans une pauvreté chronique.

Comment une société sénégalaise qui mariait la plupart de ses jeunes filles dès l’adolescence dans les villages il y a quelques décennies encore, fait-elle face à cette transition brutale, urbaine et consumériste, vers une prostitution formelle et informelle presque banalisée d’une fraction croissante de sa jeunesse ? Pour comprendre comment la chose a été rendue possible, il nous faut jeter les bases de l’émergence de cette prostitution croissante au Sénégal pour mieux en saisir le fonctionnement au sein d’une clientèle bien spécifique fortement représentée : les tubabs [les Blancs].

De la recherche d’un mari à l’hédonisme sexuel transactionnel

Dans les traditions sénégalaises [coosan en wolof], seul le mariage décidé par les parents permet de mettre en place une relation intime entre les deux intéressés. Pourtant, l’influence de la modernité [dund tubab en wolof] reconfigure ce mode de fonctionnement. Les jeunes – que ce soit en zones rurale ou urbaine – entretiendraient maintenant des relations intimes avant le mariage, dans le dos de leurs parents[8], impliquant une baisse du contrôle social exercé par ceux-ci, pourtant prégnant dans ­coosan. Ainsi, au Sénégal, ces relations conduisent souvent à une « liberté sexuelle des filles, qui généralement ne sont plus vierges au mariage[9] ».

Cette période prénuptiale sexuelle chez les jeunes, sans profondeur historique au Sénégal, ne s’inscrit pas encore dans des normes solides, car elle est peu régulée socialement puisque sans reconnaissance ni aval officiel des aînés. L’infidélité au sein de ces relations de couple est apparemment le mode de fonctionnement en vigueur, à tel point que beaucoup parlent de tromperie et de multiplicité de partenaires. En plus de la dimension érotique que recherchent les jeunes, l’aspect socio-économique entre en ligne de compte, notamment pour les filles : « Dans bien des cas, les filles n’hésitent pas à entretenir des relations sexuelles avec plusieurs garçons à la fois. La course au matérialisme et au prestige social pousse les adolescentes à banaliser le sexe[10]. »

Khady (milieu rural), fille, 24 ans, secondaire, élève, sérère, musulmane : « Il m’est arrivé d’avoir simultanément trois petits amis : un étudiant, un transitaire et un tailleur. Il arrivait très souvent que je donne à l’étudiant l’argent que je cueillais des deux autres. »

André (milieu urbain), garçon, 26 ans, universitaire, étudiant, diola, chrétien : « J’ai cinq petites amies. C’est elles qui me donnent de l’argent. Les filles d’habitude, elles ont trois mecs. Il y a le mec chic, le mec choc et le mec chèque. En quelque sorte je suis le chic et le choc. »

Loin d’une volonté féminine d’escroquer les hommes, cette stratégie est bien souvent l’unique possibilité d’avoir de l’argent dans un contexte où la paupérisation des banlieues dakaroises est patente et touche particulièrement les femmes, comme l’observe Frédéric Kobelembi dans d’autres pays africains : « Cette monétarisation des rapports sexuels se fait non seulement avec des partenaires plus âgés et plus riches (relations du type “sugar dadies” ou encore “sponsors”) mais aussi avec leurs jeunes copains de qui elles exigent des faveurs similaires en échange de relations sexuelles[11]. » Francis Nyamnjoh[12] considère cette multiplicité de partenaires chez les jeunes filles comme une polyandrie officieuse. Pour les garçons, dans ce même contexte de pauvreté, c’est avoir du plaisir sexuel facile et immédiat tout en évitant des relations durables nécessitant une prise en charge de la partenaire, voire un projet de mariage difficile à assumer financièrement[13]. Jeunes filles et garçons ne trouvent donc pas facilement de partenaire durable pour des raisons surtout économiques. Ainsi, les parents ferment souvent les yeux sur ces relations avant le mariage, d’autant plus qu’ils en tirent aussi des bénéfices[14].

Lassana (milieu urbain), garçon, 27 ans, aucun niveau, réceptionniste d’auberge, diola, musulman : « Il fut un moment où j’avais logé dans une maison. L’une des filles, je ne sais pas ce qu’elle fait, mais elle travaille la nuit. Je la voyais chaque nuit sortir, habillée, sac à la main. C’est elle qui donne la dépense quotidienne dans le ménage. Elle est la princesse chez elle, tout le monde la respecte parce que c’est elle qui donne l’argent à la mère, au père, aux frères et sœurs. Ils ne savent même pas où est-ce qu’elle prend cet argent dont elle les fait vivre. »

Le contexte socio-économique est une explication de cette multiplicité de partenaires mais il n’est pas le seul, des facteurs socioculturels interviennent aussi. Une femme qui entreprend une relation avec un homme pour de l’argent serait perçue en Occident comme une prostituée (catégorie étique), pourtant, au Sénégal, ce n’est pas si simple. Une relation entre un homme et une femme est aussi une affaire d’intérêts matériels et n’est pas seulement érotique ou affective (catégorie émique). Dans ce contexte, la femme cache ses motivations économiques et fait miroiter à l’homme des faveurs sexuelles : « Ces deux caractéristiques sont censées séparer les mbaraneuses[15] des prostituées, extrêmement stigmatisées, appelées caga[16]. »

Traditionnellement, l’homme a le devoir de doter – la compensation matrimoniale – pour se marier et entretenir sa femme durant toute leur vie commune. C’est son rôle, un rôle que les hommes arrivent de moins en moins à assumer en ville où la vie est plus exigeante et où les femmes ont plus de besoins[17]. Pour les jeunes filles, multiplier les partenaires, c’est aussi une manière de tester chacun d’eux dans leur engagement. Comme on l’observe à Bangui, « l’objectif poursuivi peut aussi être de recevoir une promesse de mariage[18] », car leur confiance envers les hommes ne fait que décliner au vu de leur difficulté à se projeter dans l’avenir. D’où l’expression souvent avancée par les Sénégalais envers la jeune femme célibataire : « Elle cherche un mari. » Ainsi, les relations hors mariage sont censées être des introductions, des préliminaires au mariage réel. Néanmoins, si dans coosan, la séduction se limite à des causeries et des petits cadeaux, aujourd’hui, celle-ci suit davantage les manières de faire occidentales : flirt, sexe… Tout est permis : mensonge, trahison, tromperie, plaisir immédiat et monétarisation de la relation, ces relations se déroulant dans un cadre hors mariage « délictueux ».

La prostitution « ethnique » aujourd’hui au Sénégal

Des tenues sexy, des danses collées corps à corps, sexe contre sexe, des chansons très érotiques, composent le milieu de la nuit à Dakar, comme l’observe Tshikala Kayembe Biaya : « L’engouement pour le voyeurisme se traduit par la prolifération des danses paillardes. Les principales sont le Ndombolo (Congo), le Lembeul (Sénégal) et le Mapouka Serré. Ces nouvelles danses sont transrégionales. Elles sont toutes exécutées avec un génie érotique particulièrement pervers, notamment parmi les pauvres[19]. » Le corps de la femme y est sexualisé, et devient un objet de consommation pour ceux qui peuvent payer. Le client par excellence est le « Blanc », celui qui a l’argent, qui fait rêver de voyages, qui peut même constituer une porte de sortie éventuelle vers le monde occidental, l’eldorado. De nombreux clubs de Dakar sont majoritairement composés d’une population de femmes noires sénégalaises et d’hommes blancs occidentaux. On peut parler ici d’une sorte de prostitution « ethnique » postcoloniale car deux univers ethnologiquement différents se côtoient dans un contexte de domination socioculturelle permettant au « Blanc » de réaliser sa transaction sexuelle tout en bénéficiant du passage d’un statut profane d’Européen de tous les jours au statut sacré du (post) colon dominant. Il passe d’un monde individualiste où l’on devient très facilement un être isolé, un anonyme parmi d’autres, dans une relative frustration sexuelle, à un monde collectiviste où l’on a d’office une place valorisante en société lorsque l’on a un statut, que l’on gagne sa vie, permettant à certains de satisfaire tous leurs fantasmes, particulièrement lorsque l’on représente la civilisation[20].

La prostitution existe en Europe, mais elle est beaucoup plus froide, marchande et transactionnelle[21]. Au Sénégal, le « Blanc » en visite ou l’expatrié n’est pas un simple client, il représente la réussite, « l’exotisme technologique », l’eldorado, celui qui peut sauver de la pauvreté, voire du « retard » de l’Afrique. Il a une sorte de « statut divin », laissant un arrière-goût de l’époque coloniale où l’Européen jouissait de plaisirs en tout genre avec ses serviteurs tout en ayant le statut de guide, d’éducateur investi dans sa « sainte mission civilisatrice »[22]. Durant ces deux époques, le « Blanc » considère la « Noire » comme sensuelle, fantasme sur ses formes et sa frivolité sexuelle qui n’a de validité qu’à l’intérieur de son imaginaire occidental[23]. Ce « Blanc » amoureux de « l’exotisme africain » ne sait peut-être pas que cette explosion de la prostitution formelle et informelle en Afrique va bien souvent de pair avec le véhicule d’une sexualité hédoniste, composée de positions sexuelles en tout genre, ne semblant pas avoir de profondeur historique au Sénégal et que la population commence à découvrir. Ceci fait du « Blanc » – à côté de la pornographie – le vecteur principal d’acculturation des représentations et pratiques sexuelles issues de coosan[24]. Ce « Blanc » qui apprécie les lieux de distraction nocturnes de Dakar se dit bien souvent : « Les Africaines sont faciles », « En Afrique, j’ai du succès », jusqu’à se percevoir comme un don Juan, alors que ce pouvoir de séduction n’a qu’une espérance de vie tributaire de l’idéalisation de la culture occidentale et de son pouvoir économique écrasant.

Ce contexte de développement abrupt de la prostitution au Sénégal révèle, de surcroît, une évolution de la vie sociale sous le joug d’une acculturation occidentale patente empreinte de « traditions ». Deux formes de prostitution se dégagent. Une plus fréquente [mbaraan], informelle et occasionnelle, qui oscille selon le contexte entre la recherche d’un mari et la transaction économique ponctuelle ; et une autre [caga] qui ne représente que le deuxième bord de la première pratique dans un souci de plaisir immédiat pour le payeur et de rétribution financière pour le vendeur. Dans ce contexte-ci, le mbaraan est une catégorie très floue au carrefour de conceptions traditionnelles et modernes de la négociation sexuelle où en fonction de la personnalité du « Blanc » – si on focalise sur ce type de population –, il peut être un client ou un futur mari, voire passer d’un statut à l’autre. Bien souvent la mbaraneuse est ainsi une sorte de petite amie entretenue épisodiquement par un homme occidental vivant occasionnellement au Sénégal – parfois pris dans une autre relation en Europe –, et lui faisant miroiter un futur engagement. Le point critique, de plus en plus souvent atteint, arrive lorsque la jeune femme sort de sa désillusion et prend conscience que cette promesse d’une belle vie avec un homme stable et sérieux n’est la plupart du temps que de la poudre aux yeux. À ce moment précis, la mbaraneuse cherche à guérir sa frustration par un pragmatisme froid, focalisant sur la seule satisfaction accessible : l’argent. La pratique du mbaraan se détache alors d’un projet de mariage, et la jeune femme change de position dans la société car, sans crier gare, elle est devenue une caga. Beaucoup sont conscientes de ce passage insidieux et préfèrent ne plus sortir le soir pour s’éviter une telle évolution sociale.

Vivienne (milieu urbain), femme, 23 ans, secondaire, vendeuse, sérère, chrétienne : « Je cherche pas l’argent. Mais les hommes sénégalais ne veulent que du sexe. Les blancs te font des promesses dans le vide. Donc au moins tu prends ce que tu as à prendre (les sous). »

Un autre aspect de la prostitution au Sénégal est qu’elle est, à l’instar d’autres pays africains, moins « genrée » que dans la plupart des autres pays du monde. Elle touche de plus en plus les jeunes hommes aussi. À l’image de la prostitution « plus classique », le jeune homme est pauvre tandis que la femme blanche d’âge mûr cherche à combler le vide sexuel et affectif qu’elle vit en Occident, d’autant plus que les formes musclées [ceene] du jeune « Noir » font également fantasmer : « Un corps musclé, débarrassé des rondeurs qui pourraient trahir un manque de travail, de technique et de discipline, peut […] se révéler être un atout redoutable[25]. » Ces stratégies semblent en effet – comme chez les filles tooy [en chair] – de plus en plus fréquentes à Dakar, à l’instar de Bangui, pour l’aspect lucratif auquel elles répondent : « Certaines femmes un peu plus âgées se proposent d’aider financièrement des jeunes hommes en contrepartie des rapports sexuels que ces derniers auront avec elles (relations du type “sugar mummies”)[26]. »

El Hadj (milieu urbain), homme, 46 ans, universitaire, agent de sécurité, wolof, musulman : « Si tu fréquentes les stations balnéaires, tu verras qu’il y a des jeunes qui gonflent les pectoraux à la recherche de toubabs ou de grandes dames. Tu sais les grandes dames riches célibataires se ruent vers les jeunes costauds pour leur satisfaction sexuelle. »

Historiquement, le Sénégal voit de manière originale une augmentation de la prostitution de sa jeunesse dans les grandes villes en quelques décennies, qui touche les deux sexes, alors que dans les pays occidentaux, elle semble moins répandue car moins informelle et occasionnelle et touche toujours beaucoup plus les jeunes femmes. D’autres études devront montrer si la prostitution des jeunes hommes peut suivre également un cadre relationnel de type mbaraan avec une pseudo-perspective d’engagement, étant eux-mêmes dans l’incapacité de supporter financièrement la femme pour se marier. En attendant, nous pouvons conclure que la pratique du mbaraan chez les jeunes femmes sénégalaises est peut-être une catégorie transitoire qui fait passer l’aspiration au mariage – avec compensation matrimoniale dans un contexte villageois où les jeunes filles étaient dotées très jeunes – à l’acte urbain pur et simple de prostitution immédiate, en tout cas pour celles qui ne trouvent pas d’autres alternatives pour répondre à leurs besoins.

[1]. M. Yentougle Moutore, « Les acteurs qui nourrissent la nouvelle prostitution à Kara (Togo) », in International Journal of Innovation and Applied Studies, vol. 25, no 1, 2018.

[2]. Thomas Fouquet, « Aventurières noctambules », in Genre, sexualité & société, no 5, 2011.

[3]. Olivier Dehoorne, Abdou Khadre Diagne, « Tourisme, développement et enjeux politiques : l’exemple de la Petite-Côte (Sénégal) », in Études caribéennes, nos 9‑10, 2008.

[4]. Alioune Diagne, « L’entrée des jeunes dans la vie professionnelle à Dakar : moins d’attente et plus de précarité », in African Population Studies, vol. 1, no 1, 2005.

[5]. Robert Cliquet, « Major Trends Affecting Families in the New Millennium: Western Europe and North America », in United Nations (dir.), Major Trends Affecting Families, New York, United Nations, 2003.

[6]. Jean Twenge, Ryne A. Sherman, Brooke E. Wells, « Declines in Sexual Frequency among American Adults, 1989‑2014 », in Archives of Sexual Behavior, vol. 46, no 8, 2017.

[7]. Nieves Losada, Elisa Alén, Trinidad Domínguez, Juan Luis Nicolau, Juan Luis, « Travel Frequency of Seniors Tourist », in Tourism Management, no 53, 2016.

[8]. Marie-Paule Thiriat, « Les unions libres en Afrique subsaharienne », in Cahiers québécois de démographie, vol. 28, nos 1‑2, 1999.

[9]. Abdoulaye Bara Diop, La famille Wolof : Tradition et changement, Paris, Karthala, 1985.

[10]. Essè Amouzou, L’impact de la culture occidentale sur les cultures africaines, Paris, L’Harmattan, 2009.

[11]. Frédéric Kobelembi, « Le comportement sexuel des adolescents à Bangui (RCA) », in African Population Studies, vol. 20, no 2, 2005.

[12]. Francis B. Nyamnjoh, « Fishing in Troubled Waters: Disquettes and Thiofs in Dakar », in Africa, vol. 75, no 3, 2005.

[13]. Philippe Antoine, « Les complexités de la nuptialité : de la précocité des unions féminines à la polygamie masculine en Afrique », in Graziela Caselli, Jacques Vallin, Guillaume Wunsch (dir.), Démographie. Analyse et synthèse, t. II : Les Déterminants de la fécondité, Paris, Ined/PUF, 2002.

[14]. Christine Salomon, « Vers le Nord », in Autrepart, vol. 1, no 49, 2009.

[15]. Le terme « mbaraneuse » est réservé aux femmes qui entretiennent des relations intimes avec un ou plusieurs hommes dans un objectif à court terme de soutien financier de leur part, tout en laissant – la plupart du temps – une porte ouverte à une relation plus sérieuse, voire un éventuel projet de mariage.

[16]. Christine Salomon, « Vers le Nord », in Autrepart, vol. 1, no 49, 2009.

[17]. Fatou Binetou Dial, Mariage et divorce à Dakar : itinéraires féminins, Paris, Karthala, 2008.

[18]. Frédéric Kobelembi, « Le comportement sexuel des adolescents à Bangui (RCA) », in African Population Studies, vol. 20, no 2, 2005.

[19]. Tshikala Kayembe Biaya, « Les plaisirs de la ville : Masculinité, sexualité et féminité à Dakar (1997‑2000) », in African Studies Review, vol. 44, no 2, 2001.

[20]. Christine Salomon, « Le prix de l’inaccessible, de nouvelles intimités genrées et racialisées à l’ère de la mondialisation », in L’Homme, nos 203‑204, 2012.

[21]. Lilian Mathieu, « Le proxénète, cible mouvante des politiques de prostitution », in Genre, Sexualité et Société, no 20, 2018.

[22]. Andrew Cowell, « Sexualité, civilisation et fantasme colonial », in Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Gilles Boëtsch, Christelle Taraud, Dominic Thomas (dir.), Sexe, race & colonies. La domination des corps du XVe siècle à nos jours, Paris, La Découverte, 2018.

[23]. Andrew Cowell, « Sexualité, civilisation et fantasme colonial », in Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Gilles Boëtsch, Christelle Taraud, Dominic Thomas (dir.), Sexe, race & colonies. La domination des corps du XVe siècle à nos jours, Paris, La Découverte, 2018.

[24]. Emmanuel Cohen, Amadou Ndao, Gilles Boëtsch, « Acculturation, mutation des pratiques sexuelles et nouveaux regards sur la beauté en Afrique : le cas du Sénégal, du Cameroun et du Burkina Faso », in Corps, no 16, 2018.

[25]. Hélène Neveu Kringelbach, « Le “poids du succès” : construction du corps, danse et carrière à Dakar », in Politique africaine, no 107, 2007.

[26]. Frédéric Kobelembi, « Le comportement sexuel des adolescents à Bangui (RCA) », in African Population Studies, vol. 20, no 2, 2005.

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